Le procureur de la 4e chambre pénale auprès de la cour d'Alger a demandé l'accentuation des peines encourues par les accusés dans l'affaire de détournement du foncier au niveau de la commune de Bordj El Kiffan. Il y a lieu d'indiquer que sont impliqués dans cette affaire l'ex-président de l'APC de cette commune, son épouse et d'autre élus de la même assemblée.Il y a lieu de signaler que les responsables locaux en question sont accusés d'avoir donné des parcelles de terrain à des fonctionnaires de cette APC et d'autres encore en établissant des décisions administratives qui se sont révélées, par la suite, comme étant des documents trafiqués. Cette affaire a été déclanchée, faut il le rappeler, suite à une plainte des services de l'APC de Bordj El Kiffan. Les bénéficiaires de ces parcelles de terrain les ont vendues à des tierces personnes, parfois étrangères à la commune, contre d'importantes sommes d'argent. Il y a lieu d'indiquer que les personnes qui ont acheté ces parcelles de terrain sont également impliquées dans cette affaire, sauf qu'elles ont bénéficié d'un non-lieu.