Mardi dernier, le tribunal de Hussein-Dey, pr�cis�ment la deuxi�me chambre, par le bais du doyen des juges, a instruit l�affaire concernant ce qui est d�sormais connu par �l�affaire de l�APC de Bordj El Kiffan�. La r�ouverture de cette instruction ob�it � la demande du parquet g�n�ral d�Abane Ramdane. Neuf heures tapantes. Dans la cour du tribunal de Hussein Dey, une foule imposante est pr�sente pour divers dossiers. Au deuxi�me �tage du tribunal, plus pr�cis�ment dans le hall o� se situe le bureau du doyen des juges, la deuxi�me chambre, �taient pr�sents, sur convocation individuelle, le vice-pr�sident charg� de l�urbanisme, le vice-pr�sident charg� du social, le vice-pr�sident charg� des affaires administratives et �conomiques et le vicepr�sident charg� de la culture, de l��ducation et du sport. Tous ces convoqu�s sont cit�s comme t�moins, � l�exception du vice-pr�sident charg� de l�urbanisme qui, lui, est cit� comme coaccus�. Le principal accus� �tant le maire dont la comparution devant le juge �tait pr�vue aujourd�hui. D�ailleurs jusqu�� midi, ce dernier n��tait pas sur les lieux, contrairement � son avocate. Selon M. Abdi, vice-pr�sident charg� de la culture, de l��ducation et du sport, �ma pr�sence hier (lundi NDLR) fait suite � la convocation que j�ai re�ue par le tribunal de Hussein Dey et ce, pour r�pondre, en tant que t�moin, de deux affaires li�es au foncier et au faux et usage de faux. Entendu par le magistrat instructeur, j�ai r�pondu sur les doubles affectations du foncier et aussi sur la d�lib�ration du cercle sportif, celle de 2003 qui a �t� remplac�e par celle de 2004�. Quant au vice-pr�sident charg� du social, M. Belaggoune, convoqu� comme t�moin, il dira : �Sans recevoir d�assignation, parce que r�ceptionn�e par l�APC, et n��taient les sollicitations aupr�s du juge, qui en premier lieu a refus� ma pr�sence, je ne serais pas entendu�. �Cette affaire a �t� enr�l�e suite � une requ�te que j�ai personnellement adress�e au ministre de la Justice et garde des Sceaux, apr�s avoir constat� des d�passements graves dans la gestion de la commune�, ajoutera-t-il en substance. �Il est inadmissible qu�une d�lib�ration soit falsifi�e ! Comme il est f�cheux que les attributions de terrains subissent des doubles affectations � des b�n�ficiaires inexistants dans les registres de la commune !�, s�exclamet- il encore. �J�ai confiance en la justice de mon pays qui r�tablira les uns comme les autres dans leur v�ritable place�, conclura-t-il. Il est � pr�ciser que le maire est militant FLN, tout comme le vice-pr�sident charg� du social et celui de l�urbanisme, tandis que ceux charg�s respectivement des affaires administratives et �conomiques et de la culture, �ducation et sport sont El-Islah et le MSP. L�ex�cutif communal de l�APC de Bordj El Kiffan, toutes tendances confondues, et l�ex-pr�sident de la section de football du CRBBK sont cit�s diversement, en tant que t�moins ou accus�s, dans cette affaire touchant �au foncier et � la falsification de documents officiels.� A titre de rappel, ce dossier judiciaire a �t� �instruit une premi�re fois et s�est sold� par un non-lieu, verdict qui n�a pas convaincu le procureur de la R�publique qui a demand� au juge de continuer l�instruction et d�approfondir les investigations�, r�v�lera encore M. Belaggoune. Puisque le sort du pr�sident de la municipalit� de Bordj El Kiffan est d�cid�ment entre les mains d�un magistrat, une question que ne cessent de se poser quelques citoyens de la commune, pr�sents sur les lieux, �que pr�voit la loi dans pareils cas ?� Il est vrai qu�� ce stade, aucune d�duction ne pourra �tre faite autour de ce dossier avant les conclusions du magistrat. Toutefois, les prochains jours montreront l�issue qu�empruntera l�accusation formul�e � l�endroit du maire de Bordj El Kiffan : un non-lieu ou une confirmation des faits qui lui sont reproch�s ? Aujourd�hui, le maire est attendu pour �tre entendu sur les faits qu�il lui sont reproch�s.