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L'Iran, prochaine cible
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Publié dans El Watan le 08 - 11 - 2011

Des bruits de bottes se font à nouveau entendre au Moyen-Orient. Après l'Irak et l'Afghanistan, la prochaine cible des Occidentaux et d'Israël pourrait bien être l'Iran qui est soupçonné, présentement, d'être sur le point d'acquérir la bombe atomique. C'est, du moins, la raison officiellement invoquée par Tel-Aviv pour justifier une éventuelle opération militaire contre ce pays.
Evoquant, dimanche, le dossier du nucléaire iranien, le président israélien, Shimon Peres, a ainsi clairement averti que «la possibilité d'une attaque militaire contre Téhéran est plus proche qu'une option diplomatique». Cet avertissement – qui intervient à la veille seulement de la publication par l'AIEA d'un rapport sur l'Iran – fait suite à une information publiée par la presse israélienne indiquant que Benyamin Netanyahu chercherait à obtenir le feu vert de son gouvernement pour une attaque contre les installations nucléaires iraniennes.
Dans la perspective, justement, d'un conflit armé avec l'Iran, les autorités israéliennes ont organisé la semaine dernière, dans le centre d'Israël, un exercice de défense civile destiné à préparer la population à une attaque de missiles. Le gouvernement israélien a également annoncé que son armée de l'air venait d'achever une semaine d'exercices en Sardaigne.
Et dans le conflit qui se prépare, les Israéliens ne sont pas seuls. En plus de pouvoir compter sur le traditionnel allié américain, il faut s'attendre à ce que l'Arabie Saoudite et probablement aussi la Turquie – qui, il ne faut pas l'oublier, reste l'un des principaux piliers de l'OTAN en Europe – décident, pour des considérations de leadership dans le monde musulman, de ne pas lever le moindre petit doigt pour s'opposer à l'option militaire.
Dans le contexte régional actuel, marqué par la montée en puissance de la contestation en Syrie, attaquer l'Iran reviendrait pour Israël et ses alliés à faire d'une pierre deux coups… et même trois coups, dans la mesure où cela conduirait inévitablement, en plus de la destruction du potentiel nucléaire iranien, à l'affaiblissement de Damas et du Hezbollah libanais ; deux acteurs régionaux qui ne doivent leur survie, en partie, que grâce au soutien actif de Téhéran.
Pour le moment, Tel-Aviv ne semble pas avoir encore obtenu le quitus de Washington pour s'engager dans une confrontation armée avec Téhéran. Ni celui de l'Europe d'ailleurs. Il se peut même que les déclarations de Shimon Peres soient destinées uniquement à mettre encore plus la pression sur le président Ahmadinedjad afin de le contraindre à revenir à la table des négociations. Dans tous les cas, il semble qu'un consensus se soit désormais forgé en Occident autour de la nécessité de neutraliser l'Iran.
Mais si maintenant l'option diplomatique venait à échouer, il est certain qu'une guerre dans la région aurait, comme a prévenu hier le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, des conséquences des plus imprévisibles. Et la montée au créneau de Moscou prouve, à un certain niveau, que l'option militaire est déjà sur la table.


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