Une partie de l'école Pasteur, bien que menaçant ruine depuis plusieurs années, n'a connu ni réfection ni mesures préventives de la part des instances compétentes. Cette construction vétuste, qui remonte au XIXe siècle, représente, et ce, de l'avis d'experts en CTC, un danger réel pour les citoyens. Le transfert des élèves vers d'autres classes - mesure fort louable - et la fermeture officielle de ces lieux n'écartera pas, cependant, les conséquences d'un éventuel effondrement de la bâtisse sur les passants des rues Sainte Monique et Saint Augustin. La prise en charge des écoles primaires étant du ressort de la commune en coordination avec la direction de l'éducation, conformément aux textes en vigueur, nous avons pris attache avec les deux instances pour finalement confirmer qu'il s'agit pour le cas de l'école Pasteur et des annexes d'une propriété domaniale. Tributaire d'une décision désignant un éventuel responsable qui prendrait en charge la rénovation de ces lieux à hauts risques, l'école fait déjà l'objet de propositions émanant notamment de la Munatec qui vient de s'engager à transformer cette bâtisse, en décrépitude, en centre médico-sanitaire pour les travailleurs du secteur de l'éducation. Des élus locaux se sont déclarés de leur côté favorables à la transformation de « ces lieux à risques en lieux sûrs », pour répéter l'expression de l'un d'eux.