Le quartier de Mezguida/Oued-Ettolba a vécu une fin de semaine mouvementée qui a failli générer une grogne massive à la suite d'une opération d'expulsion menée par un huissier de justice. Le quartier populaire des 720 logements, plus connu sous le nom de Mezguida/Oued-Ettolba, a vécu une fin de semaine mouvementée qui a failli générer une grogne massive à la suite d'une opération d'expulsion menée par un huissier de justice en présence des forces de l'ordre et du représentant de l'organisme gestionnaire. Se disant victime d'une cabale qui a pour origine un ex-cadre de l'OPGI, aujourd'hui à la retraite, M.Serardi Miloud a vu s'organiser autour de lui une solidarité agissante. Ses voisins et concitoyens sont sortis spontanément se mettre au-devant de l'huissier et des policiers non sans ériger des barricades à l'aide de pneus enflammés pour empêcher l'exécution du jugement. M.Serardi, dans un geste désespéré, a voulu aller jusqu'à exploser sa baraque si quelqu'un osait y mettre le pied. Une situation qui a valu à cette délégation de se retirer non sans émettre un délai supplémentaire de quinze jours pour évacuer la maison. Au-delà de l'action mouvementée subsistent des questions restées sans réponses. Qui a remis les clefs de la maison à M.Serardi en 1996 ? Une arnaque manifeste À cette question lancinante, l'intéressé, dans une longue lettre au wali, dont copie a été adressée à la presse, explique qu'«un certain employé de l'OPGI (office de promotion et de gestion immobilière), parti en retraite en 2006, lui a remis les clefs contre une somme de 80.000 dinars». L'employé qu'il cite par son nom «lui aurait même remis un document au nom de O.H., qui se serait désisté de ce logement». «En 2008, c'est-à-dire douze années après, le dénommé O. H. m'assigna en justice pour évacuer le logement mais la justice, après bien des péripéties, le débouta au profit de l'office», ajouta-t-il peiné. Depuis lors, l'office tente de me déloger. Quinze années après, M.Serardi est prié de quitter vers la rue «son logement» alors qu'il y a dans ce problème une arnaque manifeste. L'intéressé, dans sa quête au wali, explique qu' «il ne dispose d'aucun logement, lot de terrain» et n'avoir jamais bénéficié d'un habitat. C'est en raison de cette situation qu'il voudrait voir monsieur le wali intervenir pour que cesse ce cauchemar et poursuivre celui ou ceux qui sont derrière ce type de dépassements.