Damas a qualifié hier la décision de la Ligue arabe de suspendre la participation des délégations syriennes aux réunions du conseil de la Ligue et de ses instances d'«illégale et contraire au traité» de l'organisation panarabe. Le conseil de la Ligue arabe a décidé, hier au Caire, à l'issue de la réunion extraordinaire sur la crise qui secoue la Syrie depuis la mi-mars, la suspension à partir du 16 novembre de la participation de la Syrie à toutes les réunions de l'organisation panarabe et de ses instances tant que le plan arabe de sortie de crise n'aura pas été mis en œuvre. Dans une première réaction officielle rapportée par l'agence Sana, Youssef Ahmad, l'ambassadeur syrien auprès de l'organisation panarabe, a accusé «l'administration de la Ligue de suivre un programme édicté par les Occidentaux et les Américains». C'est une décision qui «met fin à l'action arabe commune, et prouve que l'administration (de la Ligue) suit un programme édicté par les Américains et les Occidentaux», a affirmé M. Ahmad.