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Une commune dortoir
Saoula
Publié dans El Watan le 23 - 01 - 2006

La commune de Saoula donne un exemple parfait de ces localités de banlieue de la capitale. Localité à « vocation » agricole, elle est dépourvue de tous les prestataires de service. Pour régler ses factures d'eau et d'électricité, payer ses impôts et autres charges ou retirer son argent d'une banque, il faut se rendre dans les communes limitrophes ! Ce n'est pas tout.
Les habitants, notamment les jeunes, devront se mordre les doigts : pas d'infrastructures sportives ni culturelles. Les écoliers des agglomérations de Baba Ali, de Guechatna et de Ouled Belhadj continuent, faute de ramassage scolaire, à se rendre à l'école à pied ou en prenant le bus de transport urbain. A Saoula, où vivent pas moins de 30 000 habitants, tout reste donc à faire. Le plan d'action de la commune pour l'année en cours se résume essentiellement à l'extension du réseau d'eau potable, du réseau d'assainissement et du réseau électrique (l'éclairage public). Pour le développement de cette localité, l'ancien exécutif a pourtant « fait ce qu'il pouvait », pour reprendre Allal Bouazabia, président de l'APC. L'équipe dirigeante actuelle, quant à elle, a connu des hauts et des bas avec la destitution, le 10 septembre 2003, de Hassan Belhadj, pour être remplacé par M. Bouazabia. « L'APC a vécu une crise qui l'a poussée dans l'impasse au point de faire l'actualité. Le simple citoyen a été tenu à l'écart quant aux enjeux véritables, ses arrière-plans et ses acteurs de l'ombre. Tous les membres de l'assemblée ont accusé l'ex-président de mauvaise gestion, alors que celui-ci leur reproche de ne s'occuper que du partage des terrains. A la longue, il est devenu clair que ces assertions ont quelque chose de vrai. » Ce témoignage est de Amine Tahar, ex-membre de l'assemblée, élu sur la liste des indépendants, qui a démissionné en mars 2005. Ce remue-ménage ne peut qu'avoir des répercutions négatives sur le développement de la commune.
Anarchie urbanistique
C'est l'ancien village colonial qui fait encore office de chef-lieu. Il se situe entre la place des Martyrs et le siège de l'APC, les deux points reliés par la rue colonel Amirouche. La place des Martyrs ne présente aucun aspect esthétique. Clôturée, elle ne fait qu'encombrer l'endroit. A midi, des déchets ménagers sont encore sur les lieux. « Le ramassage de déchets ménagers, précise le secrétaire général, est pris en charge par les services de la commune avec 5 navettes par jour. Et comme les gens ne respectent pas les horaires du ramassage, on se retrouve toujours avec des ordures jetées un peu partout. » De la place des Martyrs, on peut voir toute la composante urbanistique et architecturale de la haute ville. Les anciennes habitations, très vétustes, côtoient de somptueuses villas, achevées ou en voie de finition. Le tout réalisé avec une parfaite anarchie. Les propriétaires ont-ils des permis de construire ? Que font les services de la commune, notamment de l'urbanisme ? « Ce sont des priorités privées », indique le président de l'APC. Les locaux du service d'urbanisme affichent plusieurs demandes de reconnaissance de propriété. Un tour au centre-ville donne à voir aussi que plusieurs routes ou sentiers sont sans bitumage. Au-delà de la maison de jeune Cherifa Moussa ou, plus loin, de la cité Aboubekeur Abdelkader, c'est le laisser-aller. Des bâtiments non encore achevés sont occupés. A côté, des baraques de fortune ont été érigées. Le centre-ville sera-t-il reconstruit ? Le chef-lieu, qui relève du privé, est saturé, note le secrétaire général. Il sera, selon lui, déplacé à la faveur du plan d'occupation de sol (POS). Ce dernier, actuellement en étude, s'étend sur 52 ha. « Le plan comporte, entre autres, 750 logements, un centre commercial, des aires de jeux, des établissements scolaires et des accès routiers », ajoute-t-il.
Une priorité : le développement
« D'habitude, Saoula se voit attribuer un budget de 50 millions de dinars. Cette année, il a été revu à la hausse pour atteindre les 70 millions de dinars. La moitié sera absorbée par la masse salariale », affirme M. Bouazabia. Selon lui, les services de la commune ont enregistré plus de 3000 demandes de logement. Actuellement, 1200 logements sont en cours de réalisation selon la formule Fnpos. Par ailleurs, le trafic routier sur l'accès principal menant à Saoula du côté de Birkhadem, en quittant l'autoroute Alger-Blida, sera allégé. « Un projet sectoriel d'évitement de la ville est inscrit pour l'année en cours. L'accès actuel sera réservé aux seuls résidants de Saoula. La nouvelle route permettra d'éviter la ville au point de la RN 63 », affirme le maire. Une nouvelle ligne de transport, ajoute-t-il, sera inaugurée entre Saoula et Draria en attendant le renforcement de la desserte Saoula-Baba Ali. Les agglomérations secondaires ne sont pas en reste de ce « plan de développement ». Miridja, qui totalise près de 11 000 habitants, verra l'extension du réseau d'éclairage public. Le projet est en phase d'exécution. En plus du CEM inscrit, la localité de Baba Ali connaîtra l'ouverture d'une « annexe provisoire » de l'APC en attendant le lancement du projet d'une « véritable annexe ». Des projets de drainage des eaux pluviales pour empêcher l'inondation des caves et le revêtement de quelques axes au centre-ville de Baba Ali sont également inscrits. Les périphéries du chef-lieu de cette agglomération sont concernées par l'extension du réseau de gaz de ville. Haouch Belhadj accueillera un projet de 116 logements. Elle est concernée aussi par la réalisation du réseau d'eau potable en deux tranches, du réseau d'assainissement et de l'électrification. Décidément, tout reste à faire à Saoula.


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