Dans le cadre des préparatifs de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (CMP17/CMP7), qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud, entre le 28 novembre et le 10 décembre, Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie, a accueilli hier la Conférences des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine sur le changement climatique (CAHOSCC). Cette réunion a pour objet, avec le soutien de la Commission de l'Union africaine, de coordonner l'affinement de la position commune africaine sur le changement climatique élaborée à Alger et de faire entendre la voix de l'Afrique de manière unie et distincte lors de la Conférence de Durban sur le changement climatique. Cette réunion de la CAHOSCC prépare ainsi l'Afrique à saisir l'opportunité de faire prévaloir ses demandes légitimes, de réclamer une juste indemnisation pour les dommages causés par les émissions de gaz à effet de serre (GES) sur des secteurs vitaux de son économie et de parvenir à un accord global correspondant aux besoins de l'Afrique en termes d'adaptation et d'atténuation, avec leur implication en termes de ressources financières adéquates et prévisibles, de renforcement de capacités, de transfert et le développement de technologies. Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, y représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cette réunion, des représentants de la CAHOSCC, est donc déterminante pour l'Afrique, car elle balise le chemin à prendre dans les négociations à Durban pour la préservation de la planète au regard des nouveaux enjeux politique, économique et financier internationaux.