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Le FFS a un nouveau premier secrétaire : Ali Laskri en rassembleur
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Publié dans El Watan le 19 - 11 - 2011

Le président du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed, a nommé Ali Laskri nouveau premier secrétaire «avec pour mission de rassembler les énergies du parti». Le leader charismatique du plus vieux parti de l'opposition stigmatise de nouveau le régime qu'il accuse de vouloir «réaménager la façade d'un pouvoir de violence et de prédation».
Le Front des forces socialistes (FFS) a un nouveau premier secrétaire en la personne de Ali Laskri. Dans un message au titre très révélateur, adressé aux membres du conseil national, le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, a remercié le désormais ancien premier secrétaire, Karim Tabbou, dont, dit-il, «la force de conviction et le sens politique qu'il a démontrés dans l'exercice de ses fonctions de premier secrétaire le promettent à un bel avenir dans le parti». Hocine Aït Ahmed estime que «le temps des plus durs efforts est venu». Et pour lui, comme «il y a un temps pour toute chose en politique», l'homme de la situation n'est autre que Ali Laskri, qui avait déjà eu à assumer la même mission pour deux mandats consécutifs de 2004 à 2007. «Nous devons rester fidèles à nos engagements primordiaux et assumer nos principes. Renouveler nos méthodes avec intelligence et imagination politique», souligne le leader historique dans son message intitulé «Notre peuple ne doit pas oublier qu'il a déjà su être un exemple de libération et d'indépendance».
Le message-programme envoyé par Hocine Aït Ahmed ne laisse aucun doute sur la feuille de route que le parti va suivre afin d'accompagner le mouvement de l'histoire qui s'opère aujourd'hui. «Nous devons, plus que jamais, faire preuve de lucidité, de maîtrise individuelle et collective. Agir dans la liberté, mais aussi dans la discipline et la responsabilité», dit-il sur une note de reproche à ce qui a été fait jusqu'alors. Et de préciser : «Pour ma part, la feuille de route du parti m'apparaît clairement : des mesures immédiates doivent être prises pour permettre de développer notre action politique et aborder les échéances à venir dans de bonnes conditions.»
Et pour ce faire, le président du FFS décide «le report du 5e congrès et la tenue d'une convention nationale. Celle-ci permettra le débat le plus large et le plus libre autour des échéances électorales à venir. Et le consensus le plus fort pour la prise de décision». Et d'ajouter : «Je nomme également le camarade Ali Laskri comme premier secrétaire avec pour mission de rassembler les énergies du parti. J'ai pleinement confiance dans son aptitude à mener à bien cette mission.»
«Les potentialités et les rêves qui ont porté la Révolution algérienne ont été détruits»
Le mot est dit, Ali Laskri nommé en «rassembleur». Fédérer les forces se présente comme un défi majeur pour ce parti, qui se prépare à la suprême échéance interne qui est le congrès. «Le prochain congrès du FFS sera un moment décisif pour le parti et un événement national dans le pays. Nous nous donnerons le temps et les moyens de le réussir en le plaçant sous le signe du ‘changement patriotique, démocratique, pacifique et respectueux de la souveraineté populaire et nationale'», souligne M. Aït Ahmed avant de lancer, en fin visionnaire, cette affirmation : «J'ai la certitude morale et la conviction que ce changement est inéluctable pour notre pays.» Et de citer cette remarque à méditer : «Notre peuple ne doit pas oublier qu'il a déjà su être un exemple de libération et d'indépendance.» Une manière de rehausser la fierté d'un peuple qui a subi le mépris de ses gouvernants et qui est appelé à ne jamais oublier ce qu'il est et ce dont il est capable en ces temps de doutes et d'incertitudes.
Pour Hocine Aït Ahmed, le tableau Algérie vire au rouge et il estime que «la crise nationale est arrivée à un point de non-retour». L'historique, qui connaît bien l'histoire de ce pays pour avoir participé à son écriture, prononce son verdict : «A la veille du 50e anniversaire de l'Indépendance nationale, les potentialités et les rêves qui ont porté la Révolution algérienne ont été détruits par les dérives accumulées par le pouvoir.» Et de considérer qu'aujourd'hui, «nous arrivons avec plus de blessures que de promesses réalisées. C'est le résultat d'une politique de mépris. De tous les mépris : mépris de la liberté, mépris de la concertation, mépris du travail en commun, mépris des règles et des lois qui ordonnent et organisent l'action collective.»
«Les forces compradores veulent donner un vernis démocratique à un pouvoir de violence et de prédation»
Dans un appel aux Algériennes et Algériens, le président du FFS estime que «chacun de nous sent intimement, instinctivement, que nous sommes, en tant que société, largement atteints par l'action et les dérives du pouvoir. Nous avons le devoir de dénoncer chacune d'entre elles». Et de constater qu'«une violence extrême a été infligée au peuple algérien pour imposer des choix et des options politiques et économiques désastreux. Des choix qui hypothèquent et compromettent notre avenir, mais aussi celui des générations futures». Pour M. Aït Ahmed, «les actes d'aujourd'hui ont leur prolongement dans la société de demain. C'est pour cela que nous devons appréhender l'étape actuelle pour ce qu'elle représente. Un défi majeur, un enjeu vital».
C'est pourquoi il invite les militants du FFS à s'organiser pour faire face «en conscience de l'extrême modestie de nos moyens, mais avec l'ambition de porter notre part de la lutte démocratique et pacifique des Algériens pour un Etat de droit, pour le respect des libertés publiques, pour la solidarité, pour la justice sociale».
Parlant des réformes politiques opérées par le pouvoir, Hocine Aït Ahmed s'attaque aux décideurs et indique : «Les forces compradores qui ont confisqué l'indépendance algérienne veulent réaménager la façade d'un pouvoir de violence et de prédation et ainsi lui donner un vernis démocratique.» Et de dire : «Nous avons le devoir de nous y opposer démocratiquement et pacifiquement en mobilisant les énergies capables de nouer entre les militants du parti un contrat éthique et politique, qui les mette en mesure de le proposer aux Algériens et aux Algériennes demain.»


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