Depuis des années, plusieurs cités de la ville de Aïn Sefra sont envahies par des inondations, dues à l'intensité des eaux pluviales et aux débordements des crues des oueds. Présentement plusieurs projets se réalisent pour y remédier et parer aux éventuelles calamités pouvant survenir de manière intempestive, à l'exemple des catastrophes enregistrées le mois d'octobre 2008 quand la furie des eaux avait inondé plusieurs habitations et emporté quelques ponts. À ce propos, 300 millions de DA ont été injectés pour la protection des berges de deux cours d'eau qui serpentent la ville de Aïn Sefra, Oued Mouileh et Oued Breij. Leurs crues qui, parfois, sont éminemment violentes, ont atteint par le passé un débit de 1200 m3 par seconde, nous affirme l'un des ingénieurs de l'hydraulique. Quant à la ville de Mecheria, constamment menacée par les bassins versants de Djebel Antar et par la crainte des inondations dues aux intempéries, plus de 10 km de canaux de déviation, de drainage et d'évacuation sont en cours d'achèvement, formant ainsi un maillage de protection des habitations des quartiers très explosées et maintes fois inondées. Certaines d'entre elles sont situées au milieu d'un oued construit, nous dit-on, par un développement incontrôlé de l'urbanisation.