L'opération d'évaluation de la valeur de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy reste entravée par des contraintes liées à la conclusion d'un accord de confidentialité entre les autorités algériennes et Vimpelcom, nouveau propriétaire d'OTH, maison mère d'OTA. C'est du moins ce qu'a révélé, hier à l'APS, le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la réunion à Alger du Groupe d'action financière du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Gafimoan). Cette opération d'évaluation, confiée au cabinet d'affaires français Sherman Sterling LLP, dépend de la conclusion d'un accord de confidentialité entre les deux parties, car «pour pouvoir faire une évaluation, il faut qu'on ouvre les data-rooms, et pour les ouvrir, il faut cet accord de confidentialité», a ainsi précisé le ministre des Finances. «Les deux parties, a-t-il ajouté, ne se sont pas encore entendu sur cet accord, dont la conclusion a buté sur certaines contraintes d'ordre légal.» Selon Karim Djoudi, qui a formulé son souhait de voir lever rapidement cette contrainte, «l'affaire Djezzy n'est pas un dossier simple, car s'il l'était, les choses seraient terminées depuis longtemps». Dans l'accord de confidentialité en question, rapporte encore l'APS qui cite un haut responsable financier, les autorités algériennes et le groupe russe Vimpelcom, nouveau propriétaire de Djezzy, vont s'engager à ne pas dévoiler les contenus de la négociation ou de l'arrangement s'il y a un arrangement, et les propositions y afférentes.