Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, est revenu sur l'affaire d'emprisonnement, dimanche dernier, du correspondant du quotidien El Khabar à El Bayadh, Bachir Larabi. Selon, le ministre, le journaliste a été condamné en septembre 2005 et n'a effectué aucune des procédures que lui confère la loi pour éviter la prison. « Le journaliste n'a pas fait appel auprès de la cour après la décision du tribunal et cette dernière est devenue définitive », a-t-il expliqué. Selon lui, les informations rapportées par le journaliste sont non vérifiées. « Il faut dire seulement la vérité », a-t-il dit. Toutefois, selon la direction d'El Khabar, Bachir Larabi s'est basé dans la rédaction de son article sur des documents qui lui ont été fournis par un fonctionnaire de la wilaya. Revenant sur l'affaire d'emprisonnement de l'ex-directeur général de la prison d'El Harrach, le ministre dira qu'il a été arrêté pour détournement et mauvaise gestion de l'institution pénitentiaire. Dans la foulée, l'orateur a révélé la mise, avant-hier, sous contrôle judiciaire de plusieurs directeurs. Selon lui, plusieurs walis, présidents de cous et des fonctionnaires incriminés, notamment, dans l'affaire Khalifa, ont été mis également sous contrôle judiciaire. « Nous ne pouvons pas donner plus d'informations car nous sommes tenus par l'obligation de réserve en attendant les résultas des enquêtes », a-t-il lancé. Par ailleurs, Tayeb Belaïz, a annoncé que le nouveau code pénal atterrira à l'APN durant la prochaine session. Ce code, a-t-il ajouté, apporte des nouveautés en matière du respect de la vie privée des personnes et la lutte contre les crimes, tels que le vol et l'agression physique.