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Département de français : Imbroglio autour du doctorat
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Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2011

La majorité des candidats pour les 12 postes de doctorat, de la première promotion LMD français, a du mal à comprendre la manière de classement suivi par l'administration.
En effet, plus de 7 mois sont passés entre l'entretien déterminant les quatre futurs doctorants par spécialité, et l'obtention des diplômes et relevés de notes. A la surprise des candidats, le relevé de notes contient plus de 9 modules non enseignés mais notés sans qu'aucun examen n'en soit organisé. «On a du mal à comprendre d'où viennent ces modules, et comment l'administration nous a évalué et classé, d'autant plus que la liste a déjà était changée plusieurs fois avant l'entretien», nous confie l'un des candidats. Abdesselam Dif, doyen de la faculté des langues, nous explique que la maquette initiale contenait plusieurs modules qui se ressemblaient et qu'ils étaient dans l'incapacité de tout enseigner. Ajoutant que le délai de recours est maintenant dépassé. «Ils n'avaient qu'à faire un recours avant l'entretien (…) même s'ils ne disposaient pas de relevés de notes, chacun connaît son niveau», nous a-t-il répondu, avançant comme argument le fait que la liste a été déjà changée avant l'entretien, à cause d'un recours d'un candidat persuadé de figurer parmi les postulants. La révision a confirmé qu'il y avait eu une erreur de calcul, ajoute encore A.Dif.
Saïd Khadraoui, responsable du domaine, nous affirme que les étudiants étaient avertis, et qu'un procès verbal a été signé entre les délégués de promotion et le comité pédagogique, attestant de l'accord des étudiants sur une condensation des modules dont le contenu se rapprochait, en 5 modules enseignés, et que les notes seront les mêmes pour les modules au contenu similaire. «On a agi dans l'intérêt général. On pensait très bien faire», nous déclare-t-il. D'autant plus que, selon notre interlocuteur, il y avait un manque significatif dans les textes qui gèrent le système LMD, ce qui laissait la porte ouverte à l'improvisation.
Cette thèse est fausse, répliquent les malheureux postulants, dont 5 passent à l'action. Ces derniers relèvent que leur promotion n'avait pas de délégué élu, et que les signataires du P.-V. sont majoritairement les actuels doctorants, ou bien ceux non concernés par le classement. Par ailleurs, la deuxième promotion du master 2, en français, bénéficie de l'enseignement complet des modules programmés sans subir aucune condensation. Une manière de gérer qui favorise un groupe d'étudiants au détriment d'un autre, même si ce n'est pas forcément l'intention de l'administration.


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