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Niamey s'affirme comme capitale de la mode
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Publié dans El Watan le 09 - 12 - 2011

Il y a bien sûr Paris, Milan, New York. Mais aussi Dakar, Johannesburg et… Niamey. Du 23 au 27 novembre, le Festival international de la mode africaine (FIMA), qui s'est tenu dans la capitale du Niger, a prouvé une fois de plus que le continent est la terre des expressions artistiques et une source d'inspiration intarissable pour les plus grands stylistes.
«La majorité des jeunes stylistes africains qui se lancent dans la mode aujourd'hui ne sont pas du tout encadrés, alors qu'ils devraient d'abord passer par la case apprentissage.» La formation des jeunes modélistes était au cœur du 8e Festival international de la mode africaine (FIMA), qui s'est tenu du 23 au 27 novembre à Niamey, au Niger. Et Imane Ayssi, styliste et mannequin camerounais, en était un digne ambassadeur, lui qui, grâce à ce festival, a pu faire connaître sa marque dans le monde entier. Alors qu'il enchaîne fashion weeks et défilés, il sait combien la formation est essentielle «pour assurer une pérennité à la mode africaine». Le FIMA, qui a progressivement contribué à rendre plus visible la valeur des créateurs africains, organise d'ailleurs depuis six ans un concours de jeunes talents qui récompense par une bourse de 500 euros trois stylistes et deux mannequins. «Ce que j'ai pu voir dans cette nouvelle édition du FIMA, c'est la volonté des jeunes stylistes à vouloir se détacher des influences extérieures, tout en restant dans l'air du temps», souligne Samantha Loockwood, initiatrice de plusieurs fashion weeks à travers le monde et consultante pour divers magazines. «J'ai aimé l'universalité des collections qui gardent malgré tout leur touche africaine. C'est un exercice assez difficile, car on peut très facilement tomber dans le mauvais goût.»
Dent de crocodile
En effet, le grand challenge des jeunes stylistes – on le voit d'ailleurs très bien en Algérie – est de révolutionner les formes tout en restant fidèles à leurs racines et marquer, parfois, toute une collection de la griffe du pays d'origine. Les stylistes africains ont bien compris qu'il faut passer à une nouvelle étape de professionnalisation, la mode africaine ne se résumant plus à une peau de tigre ornée d'une dent de crocodile. «Lors de mon premier défilé à Johannesburg, les médias m'ont critiquée, car j'avais proposé une collection totalement en soie, un tissu peu utilisé dans la mode africaine», raconte Shelby Cessou, ancienne chanteuse reconvertie dans la mode et la promotion des marques africaines en Europe. «Dans la création, on a le droit d'avoir toutes les inspirations artistiques possibles, on n'est pas tenus de respecter forcément la tendance, sauf lors de concours où il y a une thématique, note-t-elle. Le FIMA, qui nous laisse libres, est une manifestation culturelle exigeante. Quand on voit le niveau des stylistes, on comprend mieux pourquoi c'est une référence.» Alors que le fleuve Niger accueille les festivaliers, le podium ensablé représentant la croix d'Agadez sert de terrain de jeu aux apprentis top-models.
Formations
Les mannequins et stylistes se hâtent, chaque soir, sous les tentes entre essayages, coiffures, retouches et longues séances de maquillage. «Alphadi nous fait confiance, nous devons lui faire honneur et offrir à ses invités un beau spectacle», lance une voix chaleureuse pour encourager les mannequins qui, depuis 8h, n'ont pas eu un moment de repos. La tension est à son comble. Au-delà des défilés et soirées, le FIMA cherche à encourager l'esprit d'entreprise en Afrique, en octroyant des formations aux jeunes stylistes africains, dispensées par des noms célèbres de la mode africaine. Alphadi a, depuis quelques éditions, proposé le projet de création d'une école de stylisme qui accueillera 150 étudiants. Le Festival international de la mode africaine de Niamey s'implique depuis des années dans la promotion des arts porteurs «de paix, de culture et de développement». C'est sous cette bannière qu'Alphadi a convaincu les officiels de plusieurs pays africains et célébrités à travers le monde de miser sur les jeunes stylistes et de financer une nouvelle industrie à grande échelle.


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