Sans maison de culture, ni salle de sport, les jeunes de Timezrit ne trouvent plus de refuge. Le vide générateur de dérives et de violence étouffe la plupart d'entre eux. Les plus aisés s'évadent vers les villes voisines pour faire du sport, des activités artistiques, certains occupent leur temps dans les deux cybercafés du chef-lieu. Les fléaux sociaux menacent les jeunes désoeuvrés. Les associations culturelles et sportives ne sont plus actives. Elles se manifestent modestement durant les journées nationales, en participant lors des célébrations. Le manque d'animation est causé par l'absence de soutien par la commune, et l'absence de matériel nécessaire, tel que les data-shows, la sonorisation, les instruments de musique et autres. L'absence d'espaces culturels et sportifs est lourdement ressentie dans la commune. «L'APC refuse de nous autoriser à activer dans une école, même le week-end. Où pouvons-nous aller ?», se demande un membre de l'association Tafat Idurar.