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Ksar Chellala (Tiaret)
Une saison estivale sans attrait
Publié dans La Voix de l'Oranie le 09 - 08 - 2010

Il y a des lieux où rien ne change au fil des ans, et le citoyen y vieillit sans se rendre compte. En effet, à quelques jours du mois du Ramadhan, Kasr-Chellala, une grande ville chef-lieu de daïra, située à plus de 125 km de Tiaret, semble toujours couler ses jours et ses nuits dans une morosité totale. Le commun des Chellalis, célèbres de par leur hospitalité quelquefois gentiment exagérée, affirme que si cet été est plus chaud que d'habitude au vu de la canicule qui y règne, il est en revanche «glacial» en termes d'activités artistiques et culturelles, à l'exception du vacarme habituel des cortèges nuptiaux. Cette situation, «ce vide culturel» selon la formule consacrée, fait que la ville sombre dans une monotonie désespérante.
Faute d'une véritable organisation et de moyens de distraction, les milliers de jeunes de la ville sont obligés de se rabattre sur le seul et unique établissement culturel que représente le café du quartier ou ceux du centre-ville. Il faut dire qu'à Chellala, ce genre d'espaces commerciaux pullule au point de constituer un lieu de convivialité privilégié des habitants de cette grande cité. Ils sont, en effet, nombreux les cafés affichant souvent complets et où il est difficile de trouver un bout de table pour soi. «Pour nous distraire et nous ‘déstresser', nous sommes obligés soit d'aller au café soit de rester à la maison», résume un intellectuel dont les vacances se déroulent dans cette routine dictée par l'absence de moyens financiers nécessaires au financement d'un quelconque séjour balnéaire ailleurs. De nombreux jeunes de cette région des Hauts Plateaux ouest sont unanimes à dire que leur vie est en mal d'authenticité. Et que leur emploi du temps est très simple: de la maison au café et du café au... café. Même les cybercafés n'offrent pas, pour les plus branchés d'entre eux, cette prestation de service souhaitée et, dans ces circonstances, il n'y a que la rue et le café pour y déambuler à longueur de journée ou passer des heures et des heures à faire et à refaire le monde. Il n'est pas rare de voir des jeunes, souvent debout, discutant de tout et de rien mais assurément de l'état chaotique dans lequel ils se retrouvent depuis très longtemps. Et comme ni la Maison de culture ni encore moins les centres culturels ne sont en mesure de canaliser cette énergie débordante que seule la jeunesse est capable d'en faire preuve, le seul refuge demeure le café parce qu'il n'existe aucun autre moyen de distraction, ni salles de cinéma ni de spectacles ni rien du tout. L'image est consternante et certains citoyens, devant cette «sécheresse culturelle», se sont interrogés sur le rôle d'animation que certains organes sont censés jouer. Le mutisme des responsables et l'inactivité de la scène culturelle ont carrément fait disparaître le goût des activités et des festivités et effacer la notion des lumières, des soirées et de la détente. Il est devenu impossible d'imaginer les jours et les nuits de Ksar-Chellala autrement que dans ces circonstances. Pourtant, ce ne sont pas les intellectuels qui manquent dans cette métropole promise comme wilaya.

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