Ici tout le monde s'accorde à dire qu'il faut sauver de l'asphyxie financière les maisons de jeunes car l'oisiveté rode et gagne de plus en plus du terrain pour toucher des jeunes désoeuvrés. D'autant plus que la nécessité est fortement soulignée par les pouvoirs publics, lesquels entendent épargner la jeunesse des tentations des fléaux sociaux. Cette volonté de sauver les jeunes oisifs doit impérativement s'accompagner de mesures concrètes, notamment la permanence et la suffisance de crédits pour le fonctionnement de ces espaces de jeunesse. Il est nécessaire de rappeler que la mission souvent occultée de ces derniers constitue le meilleur antidote face aux dérives de la drogue et la délinquance. Donc ces espaces ont un besoin pressant d'être redynamisés car un formidable travail est fourni par plusieurs gestionnaires et encadreurs de ces établissements. On cite volontiers quelques établissements dont on apprécie les multiples activités juvéniles et où l'on exerce la quasi-totalité des sports. Ces établissements semblent plus étoffés en raison du statut juridique les régissant car dépendant dans leur fonctionnement et la prise en charge de leur personnel gestionnaire d'une seule instance, à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports. Contrairement aux centres culturels dont le statut juridique est divisé entre les APC et ce même ministère.