Les enseignants contractuels menacent de porter leur action de protestation devant la présidence de la République. Ils sont en sit-in permanent depuis deux semaines devant l'annexe du ministère de l'Education nationale, au Ruisseau (Alger). Dans un communiqué rendu public hier, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) condamne le silence et l'indifférence de la société civile à l'égard de la cause de ces enseignants. Ce syndicat condamne également ce qu'il qualifie de «mépris du pouvoir à l'égard d'une catégorie socioprofessionnelle en détresse». Le Snapap appelle ainsi à une réaction rapide pour sauver ces enseignants qui se retrouvent sur le trottoir après des années du service dans le secteur de l'éducation. Dans la nuit d'hier, «les services de sécurité leur ont enlevé matelas et couvertures», dénonce le Snapap. Il faut rappeler que parmi les grévistes se trouvent une femme enceinte ainsi qu'une mère et son bébé.