Cela fait un mois qu'un scandale a éclaboussé l'APC de Aïn Benian, suite à une affaire de corruption, où trois élus, pris en flagrant délit, sont incarcérés et le maire placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Larbaâ. Cette situation engendre la paralysie de deux secteurs importants de l'activité communale, en l'occurrence l'adoption du budget et la gestion du patrimoine. Seul un service minimum des affaires courantes est assuré par Ahmed Kaoud, officier d'état civil, Farid Bouhamouche, chargé de l'hygiène et environnement, et Brahmi Djamel, secrétaire général de l'APC chargé de la gestion du personnel. Après avoir assuré l'intérim pendant 21 jours. M. Kaoud a refusé de gérer l'APC plus longtemps « pour raisons de santé », invoque-t-il. Il précise également qu'en application des textes, « le remplaçant du P/APC doit être issus de la même liste ». Dans le cas présent, la liste est FLN, M. Kaoud étant un élu indépendant. En effet, l'article 52 de la loi 90-08 du 7 avril 1990 stipule : « En cas d'empêchement, il (P/APC) est suppléé sur la même liste conformément aux modalités fixées par l'article 48 de la présente loi. » Lors d'une réunion informelle des élus, tenue mardi dernier, c'est Farid Bouhamouche qui a été désigné pour assurer les fonctions de président de l'APC de Aïn Benian à la place de M. Amarnia.