La ville de Sidi Aïch subit une dégradation inquiétante de son environnement et de son cadre de vie. La multiplication effrénée des dépôts d'ordures sauvages et autres amoncellements de déchets ne cessent de dégrader l'image de la ville qui est devenue par la force des choses sérieusement désolante. Les berges de l'Oued Soummam, rivière qui traverse la ville en longeant notamment le site du marché hebdomadaire, en sont la parfaite illustration. Les talus sont jonchés des résidus d'abattage, tessons de bouteilles et autres déchets. Le spectacle navrant s'offre journellement aux milliers d'automobilistes qui traversent la ville. La décharge publique, située sur la bordure de la RN 26, à la sortie est de la localité, est quant à elle le point le plus noir du décor. De par l'espace qu'elle occupe et sa proximité avec la ville, la décharge constitue une plaie purulente qui attire toutes sortes d'animaux errants. Par ailleurs, les incinérations effectuées régulièrement au niveau de la décharge compromettent souvent la visibilité sur la route par les volutes de fumée dégagées, ce qui représente un danger de plus pour ce tronçon connu pour son grand flux de circulation. « La proliférations de ces dépôts d'immondices nous étouffe et colle une salle réputation à notre ville qui constitue tout de même le cœur de la vallée de la Soummam », déplore un habitant. Contacté sur le sujet, le tout nouveau président de l'APC, M. Brahiti, avoue que la situation de l'environnement et de l'hygiène est déplorable. « La décharge publique dont vous parlez est la honte de la ville. Le site qu'elle occupe est d'ailleurs illicite. La résolution du problème est notre priorité », informe-t-il. Le premier responsable de la commune promet qu'un effort sera fait pour garantir un nettoyage plus régulier de la ville, tout en préconisant la suppression pure et simple de la décharge ainsi que les autres dépôts improvisés. « Devant l'absence d'une assiette de terrain adéquate, nous refusons la création d'une décharge intercommunale sur les lieux, telle que voulu par certains. Des lieux que nous préférons voir aménagés en lieux de distraction », soutient M. Brahiti.