Des dizaines de souscripteurs au projet des 1006 logements sociaux participatif, (LSP), ont observé, hier, un sit-in devant le palais de justice de Constantine. Ils réclamaient leurs logements, non attribués depuis 2009 par le promoteur immobilier. Selon le représentant de protestataires, le promoteur Salim Naciri a bénéficie de ce projet dans le cadre de programme national de LSP en 2003 à la nouvelle ville Ali Mendjeli, pour un délai de quatre ans. En effet, ce projet a été réalisé sur deux parties, avec respectivement 700 et 306 logements. Le délégué des souscripteurs a également fait part de plusieurs dépassements commis par le promoteur. «Nous avons été inscrits à la première tranche du projet en 2003 pour avoir un F3 pour un coût de 146 millions de centimes avec un apport personnel de 26 millions de centimes répartis sur trois versements; la premier en 2005 à la banque El Baraka, puis plus tard le reste», a-t-il précisé. Jusqu'en 2009, le promoteur n'a effectué aucune opération de remise des clés; et c'est à partir de là que la majorité des souscripteurs a commencé à réclamer. Après plusieurs procès, quarante de ces derniers ont obtenu des discisions de justice d'occupation des appartements achevés depuis des années. Et c'est justement c'est ce qu'ils ont fait. Mal leur en prit, puisque le promoteur les attaquera pour «squat de bien privé», qui se soldera par «une obligation de libération des lieux. Notre interlocuteur nous dira que cette notification ne sera pas exécutée par les souscripteurs, qui réclament l'application de la première décision de justice. Le promoteur Salim Naciri a, pour sa part, démenti toutes ces déclarations, disant: «C'est une affaire qui relève de la justice; il faut rendre les biens squattés.»