Le Centre de documentation et d'information en droits de l'homme (CCDH) a ouvert ses portes à Alger, hier, au 5, rue Saïd Ben Larbi, non loin du Centre culturel français. Financé par la délégation de la communauté européenne à Alger dans le cadre du projet de promotion des droits de l'homme « Avicenne », le CCDH se veut un des moyens pour « construire la mémoire du combat pour les droits de l'homme », selon les termes de Hocine Zahouane, président de la LADDH. Le centre est équipé de quatre ordinateurs reliés à internet (consultation gratuite) et dispose, pour le moment, de 1000 titres spécialisés en droits de l'homme et de documentation électronique. Le CCDH est ouvert à un large public : universitaires, étudiants, journalistes, professionnels des droits, militants associatifs. Cet espace est ouvert de 10h à 16h du samedi au mercredi, et de 10h à 13h le jeudi. « Depuis la naissance de la LADDH en 1986, nous n'avons de cesse demandé à ce que les droits de l'homme soient inclus dans les programmes scolaires », indique Ali Yahia Abdenour, président d'honneur de la ligue, lors de la cérémonie d'ouverture, en présence de représentants diplomatiques de l'Union européenne (UE) et des Etats-Unis. « Mon souhait est que le gouvernement algérien mette sur place un institut africain des droits de l'homme », a ajouté M. Ali Yahia. « Ce centre se veut un centre d'échange et de rayonnement scientifique aussi. Un moyen de rassembler et de bannir tous les extrémismes », conclut Redouane Boudjemâa, administrateur du centre, membre du comité directoire de la LADDH et enseignant à l'école de journalisme d'Alger.