Le tribunal criminel de Sidi Bel Abbès a reporté, hier, au 22 janvier le procès du commissaire principal de la police judicaire de Aïn Témouchent et de cinq autres policiers poursuivis dans le cadre de l'affaire Bachir Mohamed (33 ans), décédé le 12 juillet 2011 à l'hôpital d'Oran après 8 jours dans le coma. Les six policiers sont accusés, selon l'arrêt de renvoi, de «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort» de Bachir, qui avait pris part, le 3 juillet à Aïn Témouchent, à une manifestation de demandeurs de logements sociaux. La victime a, après son arrestation, été passée à tabac par les policiers, selon ses proches qui ont porté l'affaire devant la justice. Bénéficiant du privilège de juridiction, les six coaccusés ont été déférés, le 18 juillet 2011, au parquet de Sidi Bel Abbès où ils ont été placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur. Précisons que le juge a renvoyé le procès à la demande de la défense qui a exigé la présence du chef de la sûreté de la wilaya de Aïn Témouchent et du médecin légiste ayant procédé à l'autopsie de la victime.