La rencontre à laquelle ont assisté plusieurs représentants d'activités a valu de longs débats sur des sujets d'actualité dont celui d'une brûlante actualité : l'informel ! Plusieurs nouveaux membres viennent d'être élus à l'unanimité pour renforcer le conseil et le bureau de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) en marge de la tenue d'une rencontre-bilan en son siège situé rue Emir Abdelkader. La rencontre à laquelle ont assisté plusieurs représentants d'activités dont ceux du marché de gros, les boulangers, taxieurs, commerçants du détail, jeunes promoteurs et les représentants de la DCP (direction du commerce) et de la CASNOS (Caisse des non salariés) a valu de longs débats sur des sujets d'actualité dont celui d'une brûlante actualité: l'informel. Les responsables n'ont pas été par trente six chemins pour fustiger l'informel et ses tenants, évoquer le contrôle mais aussi et surtout cette plaie béante appelée «Hassi F'doul». Ce grand espace commercial qui s'apparente à une zone franche relevant administrativement de la wilaya de Djelfa et aux frontières de la wilaya de Tiaret ; le commerce est florissant mais sans traçabilité ni factures d'où le flou entourant l'approvisionnement de petits commerçants sous les yeux vigilants de tous les services de la République. Ton péremptoire S'agissant des déboires des grossistes en fruits et légumes, le président a indiqué que «l'UGCAA continuera à privilégier le dialogue afin que la raison l'emporte sur toute autre considération» et d'ajouter que «si les marchands ont déposé leurs registres c'est parce que l'informel a pris le dessus». Cela ne voudrait pas dire, confessa l'orateur, que «ces derniers ne voudraient pas s'inscrire dans la légalité» bien au contraire, car, asséna-t-il d'un ton péremptoire, «ces gens-là constituent la base avec laquelle devra discuter tout responsable et l'UGCAA se fera un devoir de les assister». Le marché de gros n'est pas prêt de s'achever ce qui ajoute au dépit. M.Nourredine Boutheldja, président de l'UGCAA, conclut que «lutter contre l'informel dans ce segment d'activité implique la reconnaissance des droits des marchands à l'accès à des espaces appropriés, la sécurité et la commodité qui font honneur à la profession». L'autre problème soulevé est celui des taxieurs qui font face à un dilemme kafkaïen. Consentant souvent à souscrire une assurance auprès de la CASNOS ils se voient au bout de quelque temps résiliés de la licence. Une licence dévolue à la seule famille révolutionnaire dont il faudrait quand même trouver une solution. À cela s'ajoutent les problèmes du jour comme ces huiles frelatées et la rareté du carburant. Seul bémol dans ce triste tableau, la célébration du 57ème anniversaire que Tiaret organisera.