Après une revalorisation de leurs pensions, les retraités reviennent à la charge. Lors de leur réunion, le 4 janvier dernier, les cadres syndicaux retraités de la FNTR, affiliée à l'UGTA, ont réclamé la révision de la loi 83-12 relative à la retraite. En effet, les retraités interpellent le Premier ministre et les présidents de l'APN et du Sénat afin de prendre en charge le reste de leurs revendications présentées lors de la dernière tripartite. Dans le dossier présenté par l'UGTA, les retraités demandent la révision de l'article 16 ayant trait au droit acquis du minimum de la pension à 100% au lieu de 75% du SNMG. Les retraités, paupérisés par la baisse sensible du pouvoir d'achat, demandent également l'octroi du coefficient à chaque fois qu'il y a relèvement du SNMG pour «réduire le fossé qui se creuse entre les pensions et les salaires d'un même poste de travail». Dans cette perspective, ils demandent l'exonération de l'IRG à toutes les pensions et allocations de retraite. Pour ce qui est de l'âge du départ à la retraite, qui demeure objet de débat des travailleurs actifs, la FNTR demande l'annulation des dispositions de l'ordonnance 97-13 relative à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge. Elle réclame la reconversion des pensions de cette catégorie de retraités, en retraite normale dès lors que l'attributaire a atteint l'âge de 60 ans. Pour le calcul des cotisations pour la retraite, la FNTR demande la validation des années de service national en faveur des pensions de retraite proportionnelle et sans condition d'âge dès lors que l'attributaire a atteint l'âge de 60 ans. Elle appelle également au décompte des 7,5 années accordées aux fils de chahid partis en retraite avant la promulgation de la loi sur le chahid et le moudjahid. Des revendications relatives aux allocations familiales et à la majoration pour conjoint à charge ont été également soulevées.