Suite à la mort de Hamza, un jeune lycéen d'Oued Djemaâ, des dizaines de jeunes de la cité se sont regroupés devant la polyclinique pour dénoncer son abandon. «Notre ami, victime d'un accident pendant sa séance d'activité physique, n'a pas été secouru en temps opportun», ont tonné les lycéens en précisant «Hamza est mort dans les méandres de la polyclinique où personne n'y était et où n'avons même pas trouvé une ambulance pour l'évacuer en urgence sur l'EPH Mohamed Boudiaf de Relizane». Ce choc n'a pas laissé indifférente toute la population locale. Ainsi, les jeunes se sont donné rendez-vous devant l'entrée principale de la polyclinique en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Nous réclamons une meilleure couverture sanitaire», «Au moins une ambulance» et «Une maternité pour nos parturientes». Dans le calme et la sérénité, les mécontents ont longuement attendu le responsable de l'EPSP même si le DSP, saisi au téléphone, a affirmé que la résolution des revendications s'appuie sur des critères. Recevant des délégués de jeunes, le directeur de l'EPSP s'est engagé à trouver les solutions qui s'imposent. «Je vous promets une ambulance et l'ouverture du service de la maternité dans un proche avenir», disait-il. Fera-t-il alors fi des critères du DSP ? Convaincus par ce dialogue, les jeunes se sont dispersés en jurant de revenir à la charge si toutefois ces promesses ne sont pas tenues. «Si rien de concret ne pointe à l'horizon nous reviendrons», a souligné un lycéen très ému par la perte de son ami Hamza.