La LADDH suit avec préoccupation la situation - La LADDH suit avec étonnement et préoccupation l'affaire de la mise en demeure adressée par la CNAS à votre journal, le sommant de s'acquitter de la somme de 22 milliards de centimes. Au-delà de l'aspect procédural et de la relation contractuelle qui existe entre votre journal et la CNAS, il apparaît évident qu'une telle procédure obéit à des considérations autres que celles relatives à la protection des employés. Cela s'apparente plus à une riposte de la tutelle, une pression supplémentaire sur votre journal dans le but de le rendre plus «indulgent» lorsqu'il aborde les questions de corruption et de mauvaise gestion qui gangrènent nos institutions. Il faut croire qu'El Watan se distingue, à travers notamment son équipe composée essentiellement de jeunes journalistes talentueux, par un travail journalistique rigoureux, basé sur le droit et le devoir d'informer. Un travail qui contribue à pousser davantage les limites de la liberté de la presse en Algérie, mais qui ne peut que vous attirer les foudres des tenants du pouvoir. Chers amis, La LADDH, considère que votre journal a le devoir de résister aux manœuvres qui visent à réduire sa liberté d'expression et atténuer sa qualité et sa portée auprès du public. La LADDH vous apporte tout son soutien dans cette direction. Cordiales salutations. Pour la LADDH Mostefa Bouchachi
La LADH condamne le harcèlement - Contrairement aux lois en vigueur et aux pratiques universelles, la Caisse nationale d'assurances sociales (CNAS) a notifié à la direction du journal El Watan une correspondance lui réclamant le paiement de plus de 221 millions de dinars au titre de prétendues cotisations sociales des pigistes et collaborateurs. Après le harcèlement policier et judiciaire, l'emprisonnement des journalistes, le blocage de tout accès à l'information et la fermeture temporaire des journaux, une nouvelle forme de pression contre la presse indépendante est inventée. La LADH : - exprime sa solidarité avec le journal El Watan ; - s'interroge sur les vrais mobiles de cette démarche, qui vient dans un contexte politique particulier ; - considère cette démarche une forme de pression émanant du système politique algérien dans le but de museler un quotidien et l'empêcher de jouer un rôle dans le cadre du changement revendiqué par les Algériens ; - demande l'annulation de cette démarche. Le 24 janvier 2012. Boudjemaâ Ghechir Président de la LADH C'est interdit - Il est interdit de verser à la CNAS deux cotisations. J'ai été directeur des éditions de l'ex-ENAL, on n'a jamais fait cotiser les écrivains, les professeurs d'université et autres artistes qui travaillaient à la pige. Ils étaient employés ailleurs et assujettis à la CNAS par leurs employeurs officiels. Si on fait verser à un pigiste des doubles cotisations, où ira l'argent de sa deuxième cotisation ? La loi interdit de faire payer à un citoyen deux cotisations. Djilali Khellas