Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) organisera, les 5 et 6 mars prochain, à l'hôtel El Aurassi fraîchement rénové, un important symposium sur l'économie algérienne ayant pour thème «De l'urgence d'une nouvelle politique économique moins dépendante des hydrocarbures». Cette rencontre – à laquelle prendront part ce que le pays compte de meilleur en matière de maîtrise des sciences économiques, des experts d'horizons divers, des responsables d'associations patronales, des chefs d'entreprises, de hauts responsables d'institutions économiques et des leaders de la société civile – sera l'occasion de faire le bilan de 50 années de gouvernance économique ayant, malheureusement, abouti à l'état de déliquescence que l'on constate aujourd'hui. Les experts sont unanimes à reconnaître que cette descente aux enfers de notre économie constitue une menace pour la souveraineté, la stabilité et la cohésion du pays. Il est affirmé qu'il est temps de revoir les choses et de le faire essentiellement avec les entreprises en mesure de créer de la richesse. Trois panels se succéderont à la tribune du symposium pour apporter, avec la participation de l'auditoire, des éclairages et des remèdes possibles à la crise de gouvernance qui affecte gravement notre économie. Le premier panel, intitulé «50 ans de l'économie algérienne, histoire, état des lieux, perspectives et droit d'inventaire» et le deuxième – qui sera centré sur l'impasse à laquelle peut conduire l'état de nos ressources en réduction par rapport à la demande sociale en explosion – sont programmés pour la journée du lundi 5 mars. Le troisième panel, ayant pour thème «Le secteur privé, moteur de la croissance», se tiendra le lendemain. Le symposium insistera, nous apprend un responsable du FCE, sur la préconisation, à l'adresse des pouvoirs publics en place et à venir, de 50 mesures susceptibles de redresser notre économie en lui impulsant une dynamique de croissance forte et durable à laquelle contribueront, notamment, les entreprises privées.