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Les chercheurs dénoncent l'entrave à l'exercice syndical
Centres nucléaires d'Alger et de Draria
Publié dans El Watan le 30 - 01 - 2012

La situation semble intenable aux Centres de recherche nucléaire d'Alger (CRNA) et de Draria (CRND). Le dialogue entre l'administration et le partenaire social n'est toujours pas établi.
Les sections syndicales des chercheurs permanents de ces deux centres, affiliées à l'UGTA, parlent d'«entrave à l'exercice syndical». Les syndicalistes disent rencontrer d'énormes difficultés à accomplir leur devoir syndical. Créées en 2011 pour défendre les droits des chercheurs permanents dans un cadre officiel et organisé, les deux sections syndicales n'arrivent même pas à obtenir l'autorisation de tenir des réunions au sein de ces deux établissements.
«Les directeurs généraux du CRNA et du CRND n'ont même pas daigné répondre aux courriers des sections syndicales SNCP, alors que ces correspondances, se basant sur des textes réglementaires, étaient relatives aux modalités de l'exercice syndical», ont souligné dans un communiqué commun les responsables des deux sections syndicales, précisant qu'«une lettre de protestation a été adressée au commissaire à l'énergie atomique, avec copie à l'inspecteur général du ministère de l'Energie et des Mines et au président du conseil d'administration du Comena». Un courrier qui n'a eu aucune suite.
Pour les syndicalistes, l'administration a enfreint la réglementation. «De manière générale, nonobstant les aspects strictement réglementaires du droit syndical consacré par l'article 56 de la Constitution et la loi 90-14, les méthodes modernes et universelles de gestion nous enseignent qu'un syndicat est un partenaire social incontournable et fait partie intégrante de la vie des entreprises publiques ou privées ainsi que des institutions publiques. Dans cet ordre d'idées, pour le règlement de problèmes spécifiques d'une corporation donnée, les ingrédients-clés utilisés par l'employeur devraient être : concertation et dialogue serein, dans un total respect mutuel.
A fortiori, quand il s'agit d'un établissement public de recherche et que la corporation concernée est celle des chercheurs permanents», relèvent-ils dans le même communiqué. Pour les syndicalistes, il n'y a ni dialogue social ni environnement de travail adéquat pour encourager la recherche dans un secteur aussi sensible et important que le nucléaire. Au contraire. «Aujourd'hui, la situation dans le secteur du nucléaire est aux antipodes de toutes les considérations réglementaires et managériales susmentionnées», dénoncent-ils.
Face à cette situation qui perdure depuis des mois et devant le silence des responsables, les chercheurs du nucléaire s'interrogent sur «ce mutisme prolongé» de la tutelle et demeurent dans l'expectative. «Leurs représentants légalement élus n'ont jamais été conviés à une réunion de travail pour discuter sereinement et de manière responsable des problèmes socioprofessionnels de la corporation, et ce, dans un cadre organisé et officiel», clament-ils. Les deux sections syndicales regrettent qu'une voie de recours ne soit offerte pour exprimer leurs doléances. «Les chercheurs seraient-ils, à chaque fois, contraints d'exposer leurs préoccupations sur la scène publique ? Jusqu'à quand cette situation devra-t-elle durer ?», se demandent-ils.


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