Les fréquentes ruptures intempestives du courant électrique ces derniers jours à Draâ Ben Khedda hantent l'esprit chez les ménages, appréhendant de perdre encore des appareils électroménagers (réfrigérateurs, télévisions, micro-ordinateurs, onduleurs…). L'expérience de juillet dernier, dont le phénomène avait causé des dégâts sur ces appareils, notamment aux cités Benani et Fathi, est toujours fraîche dans les mémoires. Souvent précédées de baisse de tension, puis suivies de surtension au retour du courant électrique, ces imprévisibles ruptures préoccupent en effet les ménages de cette ville, à l'instar de ceux des autres zones touchées. La Sonelgaz, croit-on savoir, a des conventions avec des compagnies d'assurance pour prendre en charge les potentielles pertes de ce genre pour sa clientèle, mais les conditions invoquées dissuadent jusqu'au client le plus téméraire. Une victime à la cité des 62 logements (Cité Fathi), ayant perdu en juillet dernier, suite à ce phénomène, 2 téléviseurs, 2 démodulateurs numériques et une chaîne stéréo, indique n'avoir pas eu le moindre remboursement, malgré le dépôt à temps d'un dossier des réparations, dûment signé par un technicien agréé, comme l'exige la Sonelgaz. Un autre habitant à la cité Benani (200 lgts), ayant eu, lui aussi, un PC portable «grillé» à la même période, avoue avoir été dissuadé par les conditions de Sonelgaz, à savoir déposer son dossier avant 48 heures, après l'incident. Or, la victime n'avait réussi à réparer sa machine qu'après quatre mois de pérégrination entre les villes de Draâ Ben Khedda, de Tizi Ouzou et d'Azazga où il put, enfin, réparer à gros frais son PC.