Quatre employés de Chéraga ont entamé, hier, une grève de la faim pour dénoncer les agissements du receveur communal dont ils réclament le départ. «Le receveur se comporte comme un dictateur. Les employés ne reçoivent jamais à temps leur salaire. Ni avancement, ni primes, aucun droit n'est accordé par ce receveur aux employés du parc, au nombre de 600», dénonce Mokrani, l'un des grévistes installés depuis mercredi dernier à l'intérieur du parc communal. Les travailleurs ont reçu le soutien de leurs collègues, mais pas celui de l'exécutif, s'indignent-ils. «Un arrêt de travail a été décidé hier par les ouvriers de l'APC», signale Mokrani. Le P/APC de Chéraga assure vouloir régler le problème au plus vite. «Le problème des travailleurs est lié à un retard insignifiant dans les salaires. Ce retard n'est pas important et le mouvement de grève est injustifié. La tutelle du receveur n'est pas le président d'APC, mais le ministère des Finances. Une réunion s'est tenue aujourd'hui (hier) avec des inspecteurs de sa tutelle venus enquêter sur le question. On est en train de régler ce problème», rassure Nazim Chermat, contacté par nos soins. Les grévistes ne croient pas à un règlement rapide. «Le receveur est assuré de l'impunité de tous. Son départ réglera beaucoup de choses», assènent-ils.