Pour Nazim Chermat, P/APC de Chéraga, «ce sont des précipitations hors normes» qui ont engendré la situation dénoncée par les habitants de la cité des Frères Boukhelil. Refusant de faire endosser à l'APC toute la responsabilité dans la fermeture de l'oued, M. Chermat a rappelé que «c'est toute la cité qui est érigée sur cette rivière et pas uniquement les constructions des particuliers». L'APC qui, selon lui, n'a aucune responsabilité dans les défaillances relevées dans l'édification, dans les années 1980, de cette cité, a en revanche «mis tous les moyens disponibles à la disposition de la population pour régler les problèmes liés aux inondations». Pour ce qui est des travaux fortement critiqués par les habitants, le P/APC a indiqué qu' «à aucun moment, les travaux n'ont concerné le réseau d'assainissement ou ont touché à l'oued», précise le même responsable rejetant ainsi toute relation entre les travaux effectués et la défaillance du réseau d'assainissement. «Aucune solution radicale n'est envisageable à notre niveau à part une intervention sur les lieux. La solution dépasse la compétence de la commune», précise le même élu, qui reconnaît que seule une délocalisation de la cité viendrait à bout du problème.