L'actuel plan de circulation automobile de la ville sera bientôt remis en cause, car il ne répond plus à l'évolution de l'important parc automobile et aux exigences des usagers du trafic routier devenu intense. L'étude d'un nouveau plan de circulation du chef-lieu de wilaya a été finalisée par le centre national de technologie et de consultation à Alger. L'étude, selon le directeur des transports, a intégré dans sa conception les lacunes et les imperfections héritées de l'ancien plan de circulation du chef-lieu de wilaya, notamment l'absence de parking et la surcharge des voies, due au flot impressionnant de véhicules. Le responsable des transports a ajouté que pour la seule commune de Béchar, l'on ne dénombre pas moins de 676 taxis et 15 793 sièges disponibles. L'actuel plan de circulation en vigueur, dont l'application ne date pourtant que de 2004, a démontré ses limites. Son ambition de répondre aux impératifs d'une bonne organisation censée faciliter la fluidité du trafic routier s'est avérée en inadéquation avec la complication et la congestion de la circulation routière de plus en plus intense. L'accroissement du parc automobile et la topographie longitudinale de la ville, s'étendant sur 17 km de long et sur 4 km de large, ont aggravé la problématique de la circulation en ville. Les difficultés de circuler que les automobilistes éprouvent sont nées de cette situation. A titre d'exemple, pour se rendre à Béchar à partir de Béchar-Djedid, le trajet (5 km) est obstrué par un afflux considérable de véhicules. Les conducteurs sont alors dans l'obligation d'emprunter les deux uniques voies carrossables menant à Béchar et dont l'une se termine, à l'arrivée, par une multitude de plaques d'interdiction d'accès au centre de la ville.