Pour le premier ouvrage destiné à l'irrigation, les réserves sont passées de 8 à 30 millions de mètres cubes en l'espace de quelques semaines. Les dernières chutes de pluie et de neige ont eu un impact positif sur le niveau des barrages d'Oued Fodda et de Sidi Yacoub, indique-t-on à la direction de l'hydraulique. Pour le premier ouvrage destiné à l'irrigation, les réserves sont passées de 8 à 30 millions de mètres cubes en l'espace de quelques semaines. Quant à celui de Sidi Yacoub, utilisé en grande partie pour l'AEP, il emmagasine 170 millions de mètres cubes, selon la même source. L'irrigation s'annonce donc sous de bons auspices si l'on se réfère à cette évolution significative, de loin supérieure à celle enregistrée l'année dernière à la même époque. La campagne, qui s'ouvrira au début du mois de mai, permettra sans doute de satisfaire largement les besoins des irrigants, en particulier les arboriculteurs. La wilaya compte, rappelons-le, une surface globale irriguée de 18 000 hectares, dont 5 700 ha d'agrumes. Assurer une répartition régulière de la ressource La gestion de ce périmètre est confiée à l'Office national d'irrigation et de drainage (ONID), dont les responsables se préparent pour assurer une répartition régulière et suffisante de la ressource. Il en est de même des gestionnaires de l'Algérienne des eaux qui prévoient d'améliorer sensiblement l'alimentation en eau potable des populations durant la prochaine saison estivale. Il faut savoir que le barrage de Sidi Yacoub approvisionne une partie des communes de la région dont celles du littoral ouest. Il devrait être réorienté vers l'usage initial (l'irrigation) dès la réception et la mise en service de la nouvelle station de dessalement de Ténès, d'une capacité de 200 000 mètres cubes/jour. Cependant, ce projet accuse un retard considérable pour des raisons techniques et financières.