Symbole fort de la capitale, cet établissement, ouvert en 1975, se devait de se mettre en conformité avec les standards internationaux de l'hôtellerie d'affaires de type 5 étoiles. L'hôtel El Aurassi est de nouveau opérationnel après avoir bénéficié d'une réhabilitation. Le projet d'un coût de près de 72 millions d'euros a été financé à hauteur de 30% sur fonds propres de l'EGH El Aurassi, les 70% restants ayant fait l'objet d'une convention de crédit signée avec le CPA et adossée à des garanties dont une hypothèque de premier rang sur l'hôtel. L'EGH El Aurassi a acquis et payé, en 2009, le terrain d'assiette et le bâtiment de l'hôtel. L'essentiel des travaux a été confié au groupement turc KEF. La réhabilitation a consisté à déposer tous les équipements techniques existants, les faux plafonds dans leur quasi-totalité, toutes les fenêtres des chambres qui ont été remplacées par des doubles vitrages, de même que les balustrades en béton des balcons qui ont été enlevés et remplacées par des parapets en verre, ce qui a amélioré l'esthétique des façades et dégagé la vue à partir des chambres. L'ampleur du programme de travaux et le replacement des installations vétustes a induit un léger décalage de deux mois sur le délai prévisionnel initial, soit 26 mois au lieu de 24 mois. L'hôtel offre désormais un univers plus intimiste avec des chambres au design contemporain et aux lignes élégantes. Symbole fort de la capitale, cet établissement, ouvert en 1975, se devait de se mettre en conformité avec les standards internationaux de l'hôtellerie d'affaires de type 5 étoiles. La cérémonie de réouverture s'est déroulée en présence de Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, et de nombreux invités d'honneur comme le PDG d'Air Algérie et les responsables de Gestour ainsi que le directeur général de l'ONT. Cette réhabilitation a été primordiale pour plusieurs raisons. Les chaînes étrangères qui opèrent en contrat de management (Sofitel, Hilton, Sheraton) ont pris une part de marché à El Aurrasi et, par cette modernisation, l'hôtel devrait rebondir. Principal argument concurrentiel : des chambres new look, des restaurants thématiques, mais surtout une vue imprenable sur la baie d'Alger. Et pour capitaliser sur ce point précis, des terrasses ont été aménagées pour attirer une clientèle d'affaires, mais aussi celle qui pourra organiser des rencontres entre amis ou collègues. Deuxième facteur : plusieurs chaînes étrangères, comme Golden Tulip, sont en négociations pour investir à Alger en réalisant un 4 étoiles de standing Golden Tulip et un 3 étoiles de type Tulip Inn. Signalons aussi l'adoption par le CPE et l'entame de l'opération de modernisation et de mise à niveau de 58 infrastructures hôtelières publiques et du tour-opérateur ONAT pour un montant global de 59 milliards de dinars. Le ministre a mis en exergue la multiplication des efforts de développement du partenariat avec les chaînes internationales de gestion pour améliorer l'image de marque de la destination touristique du pays et les performances et la compétitivité des entreprises hôtelières ainsi que la poursuite des opérations de classement des établissements hôteliers.