L'UE dépêchera ses observateurs pour la supervision des prochaines élections législatives. C'est ce qu'a annoncé, hier, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, lors d'une conférence de presse animée à Alger. L'UE, a-t-il indiqué, devrait envoyer 120 observateurs. «L'UA et la Ligue arabe délégueront respectivement 200 et 100 observateurs», a-t-il ajouté. M. Benatallah a également affirmé que «le Canada, la Norvège et la Suisse devraient également envoyer des observateurs qui intégreront la délégation de l'UE, en plus de deux organisations non gouvernementales (ONG), dont la Fondation Carter». Dans le même sillage, M. Benatallah a affirmé que «l'Organisation des Nations unies (ONU) et l'Organisation de la conférence islamique (OCI) n'ont pas communiqué, à ce jour, les noms de leurs représentants». Par ailleurs, le représentant du gouvernement a indiqué que «le corps électoral de la communauté nationale établie à l'étranger s'élève à 988 229 électeurs, dont 80% se trouvent en France, contre 928 403 recensés lors de l'élection présidentielle de 2009». M. Benatallah relève, dans la foulée, des problèmes rencontrés par les 18 000 électeurs algériens résidant au Canada, qui ne pourront pas exercer leur droit de vote en raison d'«une récente loi adoptée par le gouvernement canadien interdisant aux ressortissants étrangers de mener campagne sur son sol». «Les négociations sont toujours en cours avec la partie canadienne pour l'amener à changer de position et faire preuve de compréhension, surtout que ce pays souhaite participer en tant qu'observateur lors du prochain scrutin», argue-t-il. L'orateur a annoncé que «des sous-commissions relevant de la Commission nationale de surveillance des élections législatives seront mises en place à Paris, Marseille, Washington et Tunis» et que «117 commissions administratives électorales ont été déjà installées».