Les associations réputées proches de la mouvance islamiste ou adeptes des thèses réconciliatrices étaient présentes en force lundi à une conférence du National Democratic Institut. Cette ONG américaine se trouve en Algérie pour exposer “les standards internationaux” en matière d'élection démocratique. Louable initiative, sauf que les responsables du NDI n'ont pas invité les organisations de la société civile comme pour leur consort pour la démocratie en Algérie. Simple omission ou démarche préméditée ? la question demeure posée, d'autant que celui qui a été chargé par le NDI, pour traiter du “code juridique algérien”, n'est autre qu'un proche de Ahmed Taleb Ibrahimi.