Un total de 2 849 bénéficiaires de la PAIG (Prime d'aide d'intérêt général) revendiquent des contrats allant au-delà d'une année renouvelable, prévue initialement par ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle. Ce dispositif concerne les domaines d'activité dans le cadre des travaux d'utilité publique et sociale, comme la protection de l'environnement, l'agriculture, le tourisme, les services, l'artisanat, l'accompagnement des personnes âgées, l'aide à domicile des personnes handicapées, etc. Pour rappel, le montant de cette prime de trois mille dinars a été, selon des sources proches de la direction de l'action sociale, revalorisé et porté à six mille dinars. Il reste cependant, pour de très nombreux jeunes admis dans le cadre de ce dispositif, que la durée de deux années est largement insuffisante. Les bénéficiaires, au-delà des deux années du contrat, retombent vite dans la précarité. Les pouvoirs publics ont initié un ensemble de dispositifs pour l'accompagnement des chômeurs à travers des mécanismes et des structures très performantes à l'instar de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), de la CNAC, de l'ANSEJ et de l'ANGEM qui sont tous des dispositifs créés pour la promotion de l'emploi et pour la lutte contre le chômage. D'autres dispositifs sont mis en place tels que la Prime d'Insertion des Diplômés (PID), le Dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS), l'Action pour les Besoins Collectifs (ABC) et enfin le dispositif Blanche Algérie.