Au cours d'une conférence de presse organisée mardi soir à la Maison des enseignants, Ali Houhou, le président de la SSPA-USB a annoncé qu'il ne quittait pas la présidence du club et que l'USB terminera cette saison «avec honneur et décence en dépit de sa place de lanterne rouge vouée à la relégation.» Dédramatisant cette relégation, il dira que : «Cela arrive aux plus grandes équipes», rappelant les péripéties ayant mené le onze de Biskra à la débâcle. Débâcle dont les signes avant-coureurs étaient perceptibles, selon lui, depuis deux saisons ; il est revenu sur les faibles conditions financières du club en début de saison, l'arrivée et le départ tonitruant du coach Kourdi, son remplacement infructueux par Khalfa et le recrutement de Bougherara, démissionnaire après le match contre l'O Médéa qui lui vaudra un mois d'interdiction de stade pour s'être violemment accroché avec Latreche sur la main courante du stade. En préparation de la saison prochaine, laquelle «devra être celle du retour de l'USB en Ligue 2», Ali Houhou qui a le mérite d'avoir apuré les dettes du club et qui a le soutien des autorités locales et de milliers de supporters de l'USB a présenté, au cours de cette séance, Fouzy Zendagui, ce manager sportif qui a pour mission d'entamer, dès à présent, une opération de reconstruction de l'équipe de football par le recrutement de nouveaux joueurs «ayant la hargne et l'expérience pour jouer l'accession». Dernier point abordé par l'orateur, son étonnement de constater que la LNF tarde à appliquer les sanctions, soit la défalcation de points aux clubs qui ne se sont pas acquittés de leurs dettes. Cette mesure pourrait-elle modifier le classement général du championnat ? Des équipes relégables seraient-elles sauvées par cette règle inappliquée par les instances du football ? «Le TAS aura matière à débat», a conclu notre interlocuteur.