«Le problème des licences de taxis n'a toujours pas trouvé de solution», a indiqué une source proche du syndicat des taxieurs (UNAT). En effet, selon cette source, «les promesses faites à l'issue de la grève observée durant trois jours par les taxieurs, à savoir l'augmentation du nombre de licences ainsi que la révision de l'imposition, n'ont pas été tenues. Le nombre de taxieurs, estimé à plus de dix mille, excède dès lors celui des licences qui avoisine les 8 800. Une inadéquation qui pénalise de ce fait ces professionnels de la route, réduisant même certains au chômage ou au travail au noir avec tous les risques inhérents à cette pratique». Cette même source signale, par ailleurs, que les taxieurs sont également confrontés à l'augmentation du prix de la location de la licence par leurs propriétaires. Une location qui varie entre huit mille et dix mille dinars et dont le propriétaire exige le versement à l'avance d'une année, voire plus. Une situation des plus pénalisantes et qui contraint de ce fait les taxieurs à plus d'efforts physiques et mentaux nuisibles à leur santé. Cette source, proche du syndicat de l'Union de wilaya des taxieurs, s'interroge sur l'utilité de former des jeunes taxieurs par la Direction des Transports.Une formation sanctionnée par un diplôme (CNEPD) avec pour corollaire une situation de précarité que vivent leurs aînés ne disposant pas de licences à même d'exercer leurs activités. Aussi, selon elle, la solution idoine consiste à attribuer des licences hors moudjahidine aux taxieurs, à un prix avantageux pour les deux parties (l'Etat et les taxieurs).