Le président de la Chambre de commerce et d'industrie Sahel d'Alger et de Boumerdès a appelé, hier, à l'augmentation de la taxe parafiscale imposée aux entreprises pour mieux doter les Chambres de commerce et d'industrie (CCI) en matière de financement. Invité, hier, à une rencontre organisée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) sur le rôle de ces chambres dans le développement économique du pays, M. Bendjaber, également président de la commission de contrôle des importations au sein de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et membre du Forum des chefs d'entreprises, a estimé que cette taxe, de 1500 DA actuellement et dont 50% reviennent aux CCI, n'est pas à même d'inciter les chambres de commerce à contribuer pleinement à l'effort de développement économique du pays. Selon le même responsable, les chambres de commerce ne perçoivent plus cette taxe depuis 2003, date à laquelle la CACI a commencé à rembourser au Trésor le trop-perçu qu'elle a eu. Le même responsable a relevé, par ailleurs, un grand déficit en matière d'adhésion puisque sur les 130 000 registres de commerce enregistrés à Alger, seules 1662 entreprises sont adhérentes à la CCI Sahel dont 400 sont à jour sur leurs cotisations. M. Bendjaber saisira l'occasion pour appeler à lancer une véritable campagne d'adhésion ciblant notamment les grandes entreprises installées à Alger et Boumerdès. Au sujet de la révision à la hausse du capital des Sarl d'import-export, le président de la CCI Sahel a estimé que l'élimination des sociétés écrans et la lutte contre la contrebande dans les importations doivent passer par une révision à la baisse des taxes à l'importation, et ce, pour encourager les importateurs à inscrire leur activité dans un cadre légal. Il en est de même pour le commerce informe. Selon lui, une fiscalité plus attractive amènerait les commerçants activant dans le cercle informel à intégrer le marché légal.