Stimuler la production pharmaceutique en Algérie dans les quelques années à venir, est la question débattue par des professionnels du secteur ce matin à Alger. Doubler la production nationale de médicament en l'espace de trois ans, ce défi est tout à fait réalisable selon les initiateurs du « nouveau pacte de croissance, pour doubler en trois ans la porudction nationale de médicaments », en l'occurrence le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop). Lors d'un séminaire qu'ils ont organisé aujourd'hui, mercredi, à Alger, les responsables des deux associations ont assuré que l'Algérie dispose d'un potentiel lui permettant de doubler sa production en médicaments d'ici l'horizon 2015. « Nous disposons actuellement de moyens pour améliorer la production des médicaments », a assuré M.Réda Hemiani, président du FCE avant de préciser « nous produisons actuellement 35% de os capacités alors qu'en 3 ans nous pouvant arriver au double, soit à 70% ». « Nous demandons un assainissement en profondeur de l'environnement professionnel pour que l'acte d'investir soit plus profitable que l'importation », a déclaré Hemiani qui relève la nécessité d'accompagner d'un cadre réglementaire transparent et encouragent à même de protéger le marché interne. Pour sa part, Dr Nabil Mellal, président de l'Unop a accès son intervention sur la nécessité de travailler d'avantage sur le volet portant ressources humaines. il a de même relevé qu'en matière d'industrie pharmaceutique de grands transferts de technologie ont été effectué ses dernières années, ce qui est totalement profitable à l'Algérie.
Afin de procurer aux producteurs un environnement favorable à une meilleure production, le pacte en question préconise un nombre de conditions à assurer dont un environnement économique favorable au producteur, une administration efficace et un cadre léfal stable, prévisible, transparent et cohérent. Ce séminaire succède au dernier symposium organisé conjointement par le FCE et l'Unop sur le thème « de l'urgence d'une nouvelle économie moins dépendante des hydrocarbures ». Le secteur du médicament s'est avéré être l'un des secteurs dont l'économie algérienne peut tirer profit d'autant plus que des capacités de productions sont déjà disponibles. Ce séminaire qui a réuni les professionnels du secteur vise à sensibiliser les décideurs et acteurs économiques nationaux autour des conditions à réunir pour utiliser de manière plus importante les capacités installées des producteurs nationaux et contribuer ainsi à la concrétisation de l'objectif de couverture des besoins nationaux à hauteur de 70%.