«Algérie : élections législatives 2012, et après ?» : c'est le thème des rencontres de l'ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie), prévues demain de 14h à 19h à Paris. La rencontre, initiée par le collectif algérien en France ACDA a pour but de «situer et comprendre les enjeux des élections législatives du 10 mai prochain», explique Faiza Aït Kaci, membre de l'ACDA, qui assurera la modération d'une partie de la rencontre. Le débat sera structuré en deux parties, dont la première abordera le contexte et les enjeux des législatives avec la participation d'Ahmed Dahmai, économiste, Mohammed Hachemaoui, chercheur en sociologie politique ainsi que Ghania Mouffok, journaliste. A partir de 16h, la seconde partie opposera représentants et partis politiques «Nous avons une société civile qui, dans sa majorité, appelle au boycott d'un côté et des partis politiques qui appellent à la participation et nous avons voulu confronter les uns aux autres», précise Faiza Aït Kaci. Parmi les participants : Fayçal Izdarene, représentant de l'Alliance verte-immigration, Samir Boukouir, du FFS-immigration et Nadia Regainia, pour le FLN-immigration. Le débat les opposera à Abdou Bendjoudi, responsable de la communication du MJIC et Tahar Bellabès, président du Collectif des chômeurs (CNDDC). Le débat posera, en filigrane, la question essentielle : «A quoi ça sert de voter, en Algérie, aujourd'hui ?», précise Faiza Aït Kaci. «Le gouvernement, en janvier 2011, a promis d'engager des réformes pour aller vers plus de démocratie et le constat qu'on fait au vu des textes de loi qui ont été proposés, une régression dangereuse», poursuit-elle. L'ACDA, collectif d'Algériennes et d'Algériens en France, s'est constitué en janvier 2011 en tant qu'espace de réflexion, de débat et d'action en faveur du changement démocratique. A travers la journée de rencontre-débat de samedi, l'ACDA aspire à relancer le débat politique dans l'espace public en réponse au désintérêt de la société.