À Oran, selon M. Ayad, chargé de la communication au niveau de l'Unpef à Oran, la grève, entamée hier, a été suivie, d'après un premier sondage effectué le matin, par 67% des effectifs. Il estime que beaucoup d'autres enseignants et travailleurs ont suivi le mouvement dans l'après-midi, notamment dans les écoles primaires, lorsque le communiqué de presse élaboré la veille par les instances centrales de l'organisation a enregistré une large diffusion. Les protestataires se sont érigés contre la médiatisation de leurs salaires (supposés être confidentiels) et estiment en plus que les exemples donnés par la tutelle sont erronés. Le même avis est partagé par le Cnapest pour le troisième palier de l'éducation. Responsable local, Bousidi Abdelkader va plus loin en disant, à propos du régime indemnitaire, qu'« en réalité, la tutelle n'a fait qu'appliquer ce qui a été acquis en 2008. Selon le même syndicaliste, la grève a été suivie dans 25 lycées sur les 55 que compte la wilaya ». Par : DJ. B. À Chlef, la grève à laquelle ont appelé le Cnapest et l'Unpef a été largement suivie Le représentant du premier syndicat se dit satisfait et parle d'un taux de suivi de 81,94% dans les lycées. L'adhésion des enseignants est telle que la direction de l'éducation a dû communiquer des chiffres plus ou moins proches de ceux annoncés par les organisateurs de la grève. L'administration reconnaît ainsi un taux de participation de 75% pour les lycées, 70% pour le moyen et 30% pour le primaire. w à Sidi Bel abbès, selon le coordinateur local du syndicat des enseignants du secondaire, M. Boukerch, sur les 37 établissements que compte la wilaya, 34 ont observé des arrêts de travail massifs. Trois lycées seulement ont enregistré un taux de suivi jugé « moyen » par le Cnapest, à savoir le lycée Nadjah (68%), Nakib de Telagh (55%) et le lycée de Moulay Slissen (55%). Selon notre interlocuteur, le mouvement de débrayage d'une semaine reconductible sera maintenu « tant que la tutelle n'aura pas donné de réponse au sujet des principales revendications des enseignants ». Par : A. Y. À Tizi ouzou, les établissements scolaires ont été paralysés. Un taux de suivi évalué à 89,33%, par les représentants locaux de l'Unpef et du Cnapest, a été enregistré dans les trois paliers primaire, moyen et secondaire, que ce soit au chef-lieu de wilaya ou dans les autres communes comme Tigzirt, Iflissen, Azazga, Aïn El Hammam, Draâ El Mizan, Larbaâ Nath Irathen, Ouadhias, Bouzeguène... Les initiateurs de ce mouvement de protestation exigent, outre la satisfaction des revendications liées à la gestion des œuvres sociales et à la médecine du travail, la revalorisation du salaire des corps communs, oubliés par les récentes mesures de la tutelle. Par : A. T. À Béjaïa, la reprise de la grève par le Cnapest et l'Unpef a, selon les syndicalistes, été marquée par une adhésion massive de leurs bases respectives. Les coordinateurs des deux syndicats avancent un taux de suivi de 92% à l'échelle de la wilaya. Avec un pic de 100%, selon Zahir Milane, SG du bureau de wilaya de l'Unpef, au niveau de 6 daïras sur les 19 que compte la wilaya. Slimane Zenati, coordinateur de wilaya du Cnapest, explique ces chiffres par l'émargement, cette fois-ci, aux piquets de grève de personnels pourtant « non structurés » dans les syndicats autonomes. Par : R. Oussada À Constantine, les établissements scolaires ont été quasi paralysés hier par la grève des enseignants des trois paliers ayant répondu à l'appel du Cnapest et de l'Unpef. Contacté, le coordinateur de wilaya du Cnapest à Constantine, Abdelhafid Boucetta, affirme que le taux de suivi, notamment dans les lycées, est plus ou moins satisfaisant, variant entre 85 et 90%. Par : Selma B. À Annaba, les enseignants ont répondu présent hier à l'appel de grève des syndicats représentant le secteur de l'éducation. Selon Mahrez Yassine, le représentant de l'Unpef de la wilaya, « le mot d'ordre a été suivi à 100% dans les grandes communes de Chetaïbi, Berrahal, Aïn Berda, Sidi Amar et Oued El Aneb. Pour le reste des communes, le taux varie entre 80 et 85% ». Il a déploré, à l'instar de ses confrères du Cnapest, le manque de transparence de la tutelle ; il lui reproche, en outre, d'avoir dévoilé la grille des salaires des enseignants, portant ainsi atteinte à leur dignité. Par : M.-F. G. À Sétif, le mouvement de grève a été massivement suivi par les enseignants de la wilaya. De nombreux établissements scolaires des trois paliers ont fermé leurs portes hier. Selon des chiffres officiels, le mouvement n'a guère dépassé les 30%, démentis par les grévistes qui parlent d'une participation de 90%. La divulgation des nouveaux barèmes a accentué la colère des enseignants. « Avec la publication des rappels, la tutelle vient de tromper l'opinion, car les augmentations annoncées en grande pompe ne sont qu'un leurre », dira l'un des grévistes. Ces derniers sont décidés à engager un autre bras de fer avec le ministère. Par : Kamel Beniaïche À Mila, les établissements scolaires des trois paliers de l'enseignement sont restés, dans leur majorité, paralysés en ce premier jour de débrayage, apprend-on des animateurs des coordinations desdits syndicats. Selon des échos recueillis auprès de la coordination du Cnapest, le taux d'adhésion au mouvement de contestation au niveau de l'ensemble des lycées de la wilaya a atteint, sinon dépassé, les 90%. Par : M. Boumelih À Guelma, le secrétaire général de l'Unpef, Rachid Maghmouli, a déclaré hier : « Nous sommes insatisfaits des récentes mesures prises par le ministère de l'Education nationale. » Et d'ajouter : « Nous enregistrons un taux de 95% de participation dans les trois paliers. Nous comptons 7111 adhérents dans nos rangs, lesquels ont été renforcés par un nombre important d'insatisfaits de l'UGTA et même de certains autres du SNTE. » D'autre part, le coordinateur de l'Est de l'Unpef, Taher Assess, a affirmé que « le taux de suivi de la grève à l'est du pays a atteint les 98% ». Par : Karim Dadci
