Le journal El Djoumhouria a inauguré, jeudi, son forum. En lançant ce nouveau rendez-vous mensuel, ce quotidien historique compte contribuer à la consécration d'un débat fructueux au bénéfice de la ville d'Oran et de l'Algérie. Le choix de la date du 3 mai n'est pas fortuit. En effet, El Djoumhouria a préféré faire coïncider le lancement de son premier débat avec la Journée mondiale de la Liberté de la presse. Le forum verra défiler des personnalités du monde de la politique, des universitaires et des hommes de la culture. «Cet espace est dédié à la liberté d'expression, le but étant de consacrer un dialogue constructif», explique Boukhalfa Benameur, directeur de ce grand journal. La première conférence organisée au siège de cet organe de presse à Oran a été animée par le Docteur Mahiedine Amimour, écrivain, ex-sénateur et ancien ministre de la Communication. Ce dernier a animé une communication retraçant une rétrospective d'un demi-siècle de la presse algérienne. Fondé en 1963 sous l'emblématique appellation «La République», le journal était une référence à tel point qu'il avait battu des records en nombre de tirages, détrônant ainsi les quotidiens algérois. En 1977, le journal, qui était jusqu'alors un quotidien francophone, a lancé sa première édition en langue arabe. «La République» fut une véritable institution et une grande école de journalisme. Le pays doit à ce journal de grands reporters qui ont écrit les plus belles pages de la presse algérienne. Des grands journalistes qui ont pour nom Zouaoui Benhamadi, Mohamed Abassa, Bouziane Ben Achour, Abdelmalek Ouasti, Abdelkader Djemaï, Hadj Cheikh Bouchane, Aïssa Adjima, mais aussi des responsables de la technique, à l'image de Youcef Benallal et Mohamed Choucha. A l'occasion de l'inauguration de ce forum, le journal El Djoumhouria a tenu à honorer deux grandes figures qui avaient écrit de magnifiques pages de ce valeureux quotidien. Il s'agit de Mohamed Kaouche, ancien directeur de ce journal, et l'ancien grand reporter et rédacteur en chef, Maazouz Rezigui. Ce dernier avait occupé le poste de directeur de régulation du Conseil supérieur de l'information, au lendemain de l'ouverture de la presse écrite au secteur privé.