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Les attentes renouvelées de la population
Commune de Oued Smar
Publié dans El Watan le 25 - 02 - 2006

La commune de Oued Smar, dont les caisses viennent d'être renflouées grâce à une enveloppe conséquente de quelque 100 milliards de centimes, vit dans une léthargie décriée par ses citoyens. Des associations de quartier, à les entendre, se sont pour cela, fait fort de dénoncer cette situation que des réunions du Coville n'ont pas réussi à aplanir.
« Une commission d'enquête est la seule à pouvoir faire toute la lumière sur ce qui ne manquera pas d'éclabousser l'actuelle équipe », soutiennent, de concert, ces associations. L'un des problèmes récurrents dont pâtit cette commune de la périphérie de la capitale est celui de la forêt de Beaulieu. D'une superficie de 14 ha, elle connaît une situation rocambolesque qui l'a propulsée, un temps, au-devant de la scène locale. En effet, la décision de la Direction des forêts d'y faire ériger six chalets n'est pas passée inaperçue. Une année, presque jour pour jour, après que l'affaire ait éclaté, les choses sont restées en l'état, s'indigne-t-on. Les citoyens se sentent frustrés. Ils subissent de plein fouet les désagréments liés à la décharge de Oued Smar. « Les maladies sont là et cet espace récréatif serait le mieux recommandé pour atténuer les conséquences », affirme-t-on. Le troisième vice-président de la commune de Oued Smar, Mourad Kouliaï est resté évasif quant à la solution à apporter à ces gênes. Pour lui, l'affaire de la forêt de Beaulieu reste toujours pendante en justice. « La population est désespérée de voir cet écosystème connaître un sort plus enviable », regrette M. Kouliaï. La Direction des forêts, au patrimoine de laquelle a été versée cette parcelle suivant la décision portant le numéro 1413 datée de septembre 2000, est pointée du doigt pour « son attentisme ». Cet organisme, à en croire les responsables locaux qui se sont portés partie civile, n'a pas respecté les clauses contenues dans le permis de construire délivré le 18 avril 2000 sous le numéro 10/2000. La conservation des forêts a installé, faut-il le rappeler, six chalets pour ses fonctionnaires qui devaient être, selon l'énoncé de l'article 6 dudit permis, les membres d'une brigade. Celle-ci se chargera du gardiennage et de l'aménagement de l'enclos. Néanmoins, l'imprévu était la décision d'y faire ériger un mur de clôture en parpaing de 2 m de hauteur sans que l'APC en soit avisée, indique M. Kouliaï. « Des mises en demeure leur ont été envoyées sans résultat », explique-t-il. Par la suite, des réunions ont été tenues avec les responsables de la conservation des forêts pour son aménagement. Cependant, les conclusions du procès-verbal n'ont pas vu le jour, regrette l'élu. L'enveloppe financière de 6 milliards débloquée, ainsi, pour la construction d'un mur aux fins de protéger le site sera, aux dires de M. Kouliaï, annulée. « Ce n'est que dernièrement que des travaux pour la construction de cette clôture ont débuté. Nous ne pouvons que saluer ce geste bien que tardif. » La décision d'engager les travaux s'est faite, informe notre interlocuteur, par le truchement de la wilaya déléguée qui leur a envoyé une correspondance. La conservation des forêts qui a, à maintes reprises, fait prévaloir le fait qu'elle est seule propriétaire des lieux était injoignable. Nos sollicitations sont restées vaines. La forêt de Saliba située non loi du domaine de la SNTF, où une gare devait voir le jour, constitue un autre problème non mois récurrent. La cession de cette parcelle boisée de 4750 m2 avait provoqué un remue-ménage en 2004. Le gérant d'une Sarl, l'ETBHLE en l'occurrence, aurait bénéficié de ce terrain contenant pas moins de 400 arbres. Une opération d'abattage des arbres aurait été déjouée. M. Kouliaï déclare, de son côté, ignorer les tenants et les aboutissants de cette affaire, dont le dossier a été confié, pour assouplir les procédures de règlement « dans cette zone lointaine », à un délégué communal. « Le mis en cause n'a pas abattu des arbres comme allégué par certaines parties qui veulent gonfler démesurément la question. » La décision de démolir le mur de clôture réalisé a fait réagir le gérant de la Sarl qui aurait poursuivi en justice l'APC aux fins de dédommagements, selon des échos concordants.
Le foncier sert à autre chose...
Dénoncée de vive voix par l'ensemble des associations, la bidonvilisation dans la commune prend, à les en croire, des proportions inquiétantes et transformeront, à la longue, la commune en deuxième... « Samar ». Pour eux, « la prolifération des bidonvilles sur un terrain agricole de l'ITGC s'aggrave au fil des jours et prend des proportions alarmantes aux plans sécuritaire, sanitaire, etc. ». Le vice-président s'en défend et se développe, lui, sur les efforts fournis par les responsables locaux. « Deux procédures de démolition ont été engagées il y a 5 mois. Quand nous sommes allés démolir ces baraquements, nous avons eu la désagréable surprise de trouver que le nombre de squatters s'est accru. De 7 personnes mises en demeure, on en trouve plusieurs. Les équipes de la force publique engagées étaient en nombre réduit », explique notre interlocuteur. Avant d'ajouter que le wali délégué de la circonscription d'El Harrach prendra incessamment « des décisions fermes » en ce sens. « Les échéances électorales ont retardé le délogement des squatters », indique M. Kouliaï. D'aucuns, parmi les citoyens de la commune, signalent, par ailleurs, la gravité de la situation. « Des batailles rangées sont provoquées à chaque action des autorités locales tant le nombre s'accroît de jour en jour », prévient-il. Le centre culturel et sportif connaît, lui aussi, une situation des plus cahoteuses, aux dires des associations de quartiers. Il présenterait, selon elles, des caractéristiques techniques non conformes aux normes de construction, notamment concernant son implantation et la délimitation du terrain. La première partie des trois modules du centre a été achevée à 100%. Elle a bénéficié d'une enveloppe de 17 milliards de centimes. 12 autres milliards de centimes sont prévus pour le reste du projet. De plus, la décision des services du CTC se fait toujours attendre concernant les plateformes touchées par les travaux entrepris par l'ancien gestionnaire de la promotion immobilière, 160 logements, qui a pris ses quartiers dans cette zone avant d'y être « déloger ». Des lotissements au nombre de 9 sont apparus, comme par enchantement, dans le périmètre du centre. A cet effet, M. Koulilaï dira : « Les occupants ont des actes administratifs et ont bénéficié des permis de construire locaux sans avis de la DUCH. » Sur la légalité de leurs actions, l'élu dira, comme pour se justifier : « Pour les besoins du projet du centre, relancé depuis deux ans, nous avons fait sortir quatre occupants des quatre lots. Ces gens-là ne sont pas en infraction et soutenir cet avis reviendrait à englober dans le même cas l'ensemble de l'espace ITGC. » Et d'ajouter que la situation dans ce lotissement de l'ITGC a « été héritée de l'ancien exécutif ». Par ailleurs, six classes extensibles à 12 devaient voir le jour en bas du centre en question, « biffé » dans sa partie nord par une construction en R+2 qui en amoche la façade. « L'extension se fera en fonction de la demande pressante », expliquera notre vis-à-vis. Les association soutiennent que « le plan de masse ne comporte qu'un seul bénéficiaire et la situation actuelle du terrain, objet de convoitise, complique la réalisation du projet de l'école ». « Les 200 logements de la formule LSP subissent les contrecoups du problème du foncier », explique l'élu pour répondre aux sollicitations des éventuels « attributaires ». Idem pour les logements de Saoula dont ont bénéficié les citoyens de la commune. Un programme de revêtement est prévu pour les rues de la commune fortement délabrées. La réfection de tout le réseau d'assainissement de Beaulieu, hérité de l'époque coloniale, interviendra en premier. Pour ce premier cas, une enveloppe de 18 milliards de centimes est prévue. Tous les lotissements sont programmés. Le côté est de la commune passera en priorité, indique l'élu : « El Alia a été raccordée au gaz à 100%. L'ITGC, les abords du centre culturel seront concernés par la suite ainsi que les lotissements de Makoudi , Saliba, Haouch El Mir. » 14 milliards de centimes sont destinés à l'aménagement des accès, informe notre interlocuteur. Le wali délégué M. Hattab était resté injoignable. « Il n'est pas à son bureau », nous annonce-t-on.


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