La grippe aviaire continue à s'étendre en Europe et dans le monde. En France, la peur de cette grippe s'est manifestée par l'absence de volailles au Salon de l'agriculture à Paris. C'est la première fois dans l'histoire de cette manifestation d'envergure que de grands aviculteurs européens sont absents. En Allemagne, elle a tué des volailles dans deux nouveaux Etats. Un nouveau foyer suspect a été découvert à Topalu, dans le sud-est de la Roumanie, a indiqué hier un responsable de la direction sanitaire vétérinaire (DSV), cité par des agences de presse. Des tests rapides effectués sur des prélèvements provenant de cinq poules mortes et deux vivantes se sont révélés positifs pour le virus H5, a déclaré ce responsable. Les autorités locales ont procédé à l'abattage de toutes les volailles de l'élevage concerné. Le virus H5 de la grippe aviaire a été confirmé également pour la première fois en Suisse chez des oiseaux, a annoncé la porte-parole de l'office vétérinaire fédéral. Des échantillons de ces oiseaux seront envoyés au laboratoire de référence de l'Union européenne à Weybridge (Grande-Bretagne) pour déterminer s'il s'agit du virus H5N1, la forme la plus virulente de cette épidémie, a précisé Mme Maret, ajoutant que les résultats seront connus d'ici la fin de la semaine. La Suisse a procédé depuis lundi dernier à l'enfermement de ses huit millions de volailles d'élevage. Le virus H5N1 de la grippe aviaire continuait hier de se propager en affectant les oiseaux sauvages en Allemagne, avec la détection de trois nouveaux cas dans le nord du pays et de deux cas suspectés dans le sud, ont annoncé les autorités locales. Depuis l'apparition de l'épizootie en Allemagne, le gouvernement applique « strictement » l'enfermement des volailles. Le gouvernement égyptien a annoncé que la propagation de la grippe aviaire était contrôlée en Egypte, environ une semaine après l'annonce de la découverte du premier cas dans le pays. La plupart des victimes ont été infectées après un contact direct avec des volailles malades. Le message numéro un à faire passer d'après les spécialistes est que le risque pour l'instant est essentiellement économique (pour la branche avicole). Il n'y a pas encore de problème de santé publique pour l'homme.