La troisième journée du championnat national de football a enregistré des actes de violence qui interpellent déjà les responsables. Plusieurs stades ont connu des fins de partie houleuses alors qu'à Blida des supporters ont tout simplement pénétré sur le terrain obligeant l'arbitre à arrêter le match pendant plusieurs minutes. La rencontre qui opposait l'équipe locale à Annaba a connu de fâcheux incidents dans les dernières minutes, suite à un envahissement du terrain, suivi de jets de projectile sur la pelouse. Les joueurs ont été bombardés par toutes sortes d'objets, et le pire a été évité. Il a fallu plus de dix minutes pour que les choses rentrent dans l'ordre. Le match a pu reprendre son cours, mais le cœur n'y était plus. Même scénario à Chlef où les incidents ont pris beaucoup d'ampleur. Les supporters locaux en veulent grandement au gardien mouloudéen, soit leur ex-coéquipier. Il est accusé d'avoir fait un bras d'honneur au public. C'était suffisant pour que les supporters se rassemblent devant les vestiaires afin de se faire justice. Grande mêlée qui emporte dans son sillage un photographe qui se voit confisquer son matériel de travail. Les Mouloudéens n'arrivent que difficilement à quitter le stade. A Kouba, les supporters locaux ont montré d'une manière violente leur mécontentement à l'entraîneur Benzekri. Une entame de championnat assez difficile pourtant au vu des prestations techniques sur le terrain de jeu cette réaction négative des supporters n'a vraiment pas lieu d'être. Il faut être un énergumène pour avoir des réactions de la sorte, car le football n'emballe pas grand monde. Et le vrai supporter ne se reconnaît ni dans le jeu du terrain, ni dans celui des tribunes.