Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a indiqué hier à Alger que sa formation politique ne participera pas au prochain gouvernement bien que des personnalités du parti auraient, selon lui, été «officieusement» contactées en ce sens. Le FJD «a refusé des propositions transmises par des intermédiaires à participer au prochain gouvernement car (le parti) milite pour un projet et n'acceptera aucun marchandage», a précisé M. Djaballah lors d'une conférence de presse. Il a démenti les rumeurs faisant état de la dissidence de certains de ses députés et les a qualifiées de pures «propagande et élucubrations». Concernant le Front politique pour la protection de la démocratie constitué, après l'annonce des résultats des législatives du 10 mai 2012, par 14 partis détenant 28 sièges sur 462 à l'Assemblée populaire nationale (APN), le premier responsable du FJD a précisé qu'il s'agissait d'une «initiative conjoncturelle prise par certains partis qui estiment avoir été lésés aux législatives et dans laquelle chaque formation conserve sa personnalité morale». S'agissant de la participation des députés de certaines formations politiques ayant contesté les résultats des élections lors des travaux de l'APN, M. Djaballah dit respecter leur décision car, a-t-il précisé, chaque parti a sa propre stratégie de militantisme politique.