Quatorze partis politiques ont décidé, lundi à Alger, de boycotter le nouveau Parlement élu et de créer un "front politique pour la sauvegarde de la démocratie". Les dirigeants de ces 14 formations politiques, qui, toutes réunies, disposent de 28 sièges sur les 462 que compte l'Assemblée populaire nationale (APN), ont convenu, à l'issue d'une réunion de près de quatre heures au siège du Front pour la justice et le développement (FJD, dirigé par Abdallah Djaballah), d'un rejet des résultats des élections législatives du 10 mai dernier. Ils ont, de ce fait, décidé de boycotter les travaux de la nouvelle APN qualifiée d'"illégitime" et de ne pas reconnaître le gouvernement issu de cette assemblée. Ces partis sont le FJD, le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), le Front de l'entente nationale (FEN), le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), le parti El-fedjr el-Djadid, le Front national démocratique, le Front national algérien (FNA), le Mouvement El-Infitah, le Front du changement, le Parti de la justice et du manifeste, le Mouvement de la jeunesse démocratique (MJD), le Mouvement national pour la nature et le développement, le Mouvement des nationalistes libres et le Front de la bonne gouvernance.